jeudi 2 août 2018

Lettre ouverte au Directeur de la Centrale de Gardanne (UNIPER)

Monsieur,

J’accuse réception de votre courrier du 3 juillet 2018.

Je tiens tout d’abord à vous signifier mon étonnement suite à la lecture de votre courrier. Je suis tout simplement choqué de toutes les allégations qu’il contient.

Dans votre courrier, vous faites référence à des "événements" qui se seraient déroulés le 21 juin 2018.

En effet, les travailleurs de la Centrale de Gardanne accompagnés par la CGT sont venus vous interpeler pour protester contre le contenu des négociations de la veille.

D’abord, il est important de rappeler que la CGT se rend aux diverses négociations en tant que représentante des travailleurs. Les positions prises par mon organisation ne sont que le reflet de la volonté des travailleurs. Ces derniers étaient d’ailleurs très mécontents du contenu de la négociation du 20 juin 2018 où, contrairement à ce que vous prétendez, aucune proposition n’a été faite par la direction. A ce jour, les dernières propositions de la direction datent du 8 juin 2018, difficile donc de croire en vos prétendues avancées régulières. Aussi, vous faites référence à l’attribution immédiate d’une prime. Je suis désolé de constater que vous déformez la vérité. La prime en question sera versée en plusieurs fois et vous y avez mis des conditions.

Vous êtes même allé jusqu’à prétendre que les travailleurs de la Centrale de Gardanne ne travaillaient pas vraiment pendant la période de révision de la tranche P4B. Allégation qui n’a évidemment pas été appréciée par les travailleurs qui œuvrent au quotidien au bon fonctionnement de la Centrale de Gardanne.

De plus, je vous assure que l’objectif de la CGT n’est pas de tendre le climat social mais simplement d’aider les travailleurs à s’organiser afin de faire aboutir au mieux leurs revendications légitimes.