mercredi 29 janvier 2020

Communiqué de presse du 29 janvier 2020













Depuis le 7 décembre 2018 les travailleurs de la Centrale de Gardanne sont en grève reconductible contre le projet gouvernemental de fermeture des centrales de production d’électricité à partir du charbon sans se soucier des besoins énergétiques du pays et de son indépendance.

Depuis plus d’un an, gouvernement et employeurs travaillent en connivence à la réussite de ce projet de casse industrielle sur le dos des travailleurs et des usagers pour mettre un tampon vert sur la politique du gouvernement et casser le statut des Industries Electriques et Gazières.

Le 30 janvier 2020, une réunion présidée par E. Wargon, Secrétaire d’Etat auprès de la Ministre de la Transition Ecologique et Solidaire, dont l’objectif est de louer les bienfaits du projet de territoire supposé apporter une réponse à cette fermeture annoncée. Il n’en est rien.

Le Syndicat CGT de la Centrale de Gardanne et l’UD13 CGT ne participeront pas à cette grande messe de la casse de l’outil industriel.

A ce jour, ni l’Etat ni l’entreprise n’apportent de solutions industrielles pour pérenniser le site.

Seule la CGT est porteuse d’un projet industriel sur le site permettant de maintenir et de créer de l’emploi et de répondre aux besoins des populations et des industries.

Pour toutes ces raisons, le Syndicat CGT de la Centrale de Gardanne et l’UD13 CGT dénoncent cette mascarade et ne participeront plus à aucune de ces réunions tant que les conditions ne seront pas réunies pour l’élaboration d’un projet industriel sur le site permettant de maintenir l’ensemble des emplois liés à l’activité de la centrale et les capacités de production.

Les travailleurs de la Centrale de Gardanne et leur Syndicat CGT mettront tout en œuvre pour gagner sur leur revendication d’avenir à la Centrale de Gardanne.

Le Syndicat CGT de la Centrale de Gardanne et l’UD13 CGT appellent à un large rassemblement jeudi 30 janvier 2020 à 11h devant la Préfecture de Marseille


CEUX QUI VIVENT SONT CEUX QUI LUTTENT


Contact presse :
Nadir HADJALI : 06.30.86.20.95

mardi 28 janvier 2020

GazelEnergie une entreprise où tout se fait en douce, dans le dos des salariés

Jeudi 23 janvier, en fin de journée, la Directrice Générale de GazelEnergie, Mme. Levasseur, est venue en catimini sur le site de la Centrale de Gardanne accompagnée par le directeur de site, M. Legay, et par le DTRH adjoint intérimaire, M. Thomas. Pas le moindre rendez-vous avec l’organisation CGT, pas la moindre communication auprès du personnel. Il est vrai que, au vu de la « paix sociale » qui règne sur le site, de la sérénité de l’ensemble des travailleurs de la centrale quant à leur avenir, du « bon fonctionnement » de nos tranches et de l’excellent dialogue social dans l’entreprise, il n’y a pas besoin que la Direction Générale discute avec les travailleurs et leurs représentants d’emploi et d’avenir. Tout va de soi !

Ce sont les grévistes présents sur le piquet de grève qui ont interpellé Madame Levasseur. Face aux attentes et aux revendications exprimées, Mme Levasseur a répondu départs individuels, départs vers d’autres entreprises, licenciements et a précisé pour ceux qui souhaitent garder le statut «partez à Enedis».

Les salariés et leur syndicat CGT n’ont pas la même vision de l’avenir que la direction de notre entreprise. Quand nous parlons emplois, moratoire, projets industriel et réponse aux besoins de la population, notre direction nous répond FERMETURE.

Nous savons où sont leurs priorités. La direction fait le choix de dépenser plus de 1 010 484€ dans une « garde rapprochée » pour six mois, sous prétexte de « mise en sécurité » de l’outil de travail. En parallèle, elle refuse de financer les investissements nécessaires à une remise en état de la Tranche 5 et elle refuse de payer l’étude de préfaisabilité (environ 400 000€) des projets que nous portons afin de maintenir et développer l’emploi sur le site. Pour mémoire les bricolages choisis par la direction sur la Tranche 5 sont budgétés à 35.000 euros.

Tout au long de l’année 2019 la Direction et l’État ont évoqué, à tour de rôle, comme un frein aux investissements sur les tranches et au redémarrage de la Tranche 4 Biomasse le mouvement de grève reconductible. Mais la grève reconductible est suspendue depuis la mi-novembre, aucun projet d’accord de « sécurisation » de P4B n’a été présenté et/ou transmis à la CGT et la Tranche 4 est toujours à l’arrêt !

Pour les derniers incrédules et septiques, ces éléments aident à bien comprendre pourquoi l’État et la Direction se refusent à cofinancer l’étude de pré-faisabilité des projets portés par les salariés et leur syndicat CGT.

L’avenir industriel de notre site et nos emplois ne sont pas leur priorité. Leur seule priorité est de mettre en place le plan social et de nous virer.
A nous, tous ensemble, de faire en sorte que la direction et le gouvernement tiennent leurs engagements pour que notre projet commun aboutisse.

UN PROJET INDUSTRIEL GARANTISSANT UN AVENIR POUR TOUS, LE MAINTIEN DE NOTRE STATUT ET L’ACCÈS À L’ÉNERGIE POUR LES POPULATIONS ET LES ENTREPRISES


Pour toutes ces raisons, nous appelons l’ensemble des salariés à 48h de grève mercredi 29 et jeudi 30 janvier 2020.

Rendez-vous à 6h30 au portail.

 

CEUX QUI VIVENT SONT CEUX QUI LUTTENT