jeudi 21 novembre 2019

Les salariés de la Centrale de Gardanne parient sur l’avenir !

La situation sociale à la Centrale de Gardanne pose questions.

Quel avenir pour l’outil de travail et les travailleurs ?

A ce jour on ne peut que constater le manque d’engagement des principaux interlocuteurs et leur volonté de laisser pourrir la situation afin de nous amener à une fermeture brutale.
  • L’entreprise GazelEnergie et l'Etat refusent de mener à bien les travaux nécessaires au bon fonctionnement de la tranche 5 au charbon et de se projeter au-delà du printemps 2020.
  • L’Etat et GazelEnergie, après s'être engagés à financer une étude de « préfaisabilité » du projet présenté par la CGT, font machine arrière.
  • La médiatrice nommée par le juge d’instruction au mois d‘octobre dernier met fin à sa mission de médiation avant même la première réunion plénière qui devait se tenir jeudi 21 novembre 2019. Les engagements nécessaires ne permettent pas de trouver une solution.

samedi 9 novembre 2019

Destruction de l’emploi : Etat et Gazelénergie complices !


Depuis que le Président Macron met en œuvre son projet de fermeture des Centrales à charbon, l’actionnaire de la Centrale de Gardanne, anciennement UNIPER puis GAZELENERGIE, est figé. Incapable de proposer quoi que soit pour maintenir la production d'électricité et l'emploi sur le site. Les salariés de la Centrale de Gardanne avec leur syndicat CGT ont rencontré les élus politiques et représentants de l’état. Ils leurs ont réaffirmé l’utilité des sites comme celui de Gardanne pour répondre aux besoins énergétiques de la population et des entreprises en rappelant que mille emplois sont en jeux dans le département des Bouches du Rhône.

Faute de réponse satisfaisante, les salariés avec leur syndicat CGT, ont décidé de se mettre en grève le 7 décembre 2018. Parallèlement, le syndicat CGT, en s’appuyant sur le bureau d’étude BERIM, a travaillé sur un projet alternatif pour construire une plateforme énergétique sur le site de Gardanne. Ce projet permettrait de faire vivre l’économie circulaire, de récupérer le gaz carbonique, de construire des unités de gazéification et de mettre en place une plateforme de tri et de valorisation des déchets multiples.

lundi 7 octobre 2019

Pour Gazelénergie, dialogue social égale assignations au tribunal

Le 7 décembre 2018, à l'appel de son syndicat CGT, le personnel de la Centrale de Gardanne s'est mis en grève pour défendre l'ensemble des emplois sur le site menacés par:
  • la décision de l’État de stopper la production d'électricité issue de la combustion de charbon avant 2022 ; 
  • l'immobilisme de l'entreprise incapable de proposer quoi que soit pour maintenir la production d'électricité et l'emploi sur le site. 

Pendant 8 mois de luttes, faisant face aux menaces, recours judiciaires et chantages, les salariés et leur syndicat CGT ont porté leurs revendications devant les élus, les organismes consulaires et l’État. Le syndicat CGT a travaillé à proposer des projets industriels permettant de développer l'emploi et les capacités de production.
Les mobilisations successives, y compris en période estivale, ont obligé l’État à intervenir.
L'entreprise s'était engagée à financer les investissements immédiats permettant un fonctionnement fiable de la tranche 4 Biomasse et la remise en état de la Tranche 5 au charbon.
Une réunion tripartite, Etat, Entreprise et CGT sur la présentation de projets industriels et des moyens pour les concrétiser a eu lieu le 11 septembre 2019  à la Préfecture de Région à Marseille
Cependant, l’entreprise est arrivée les mains vides à la réunion sans rien à présenter.

jeudi 5 septembre 2019

Le 11 Septembre 2019: Le combat continue pour gagner notre avenir


Le 7 décembre 2018, à l'appel de son syndicat CGT, le personnel de la Centrale de Gardanne s'est mis en grève pour défendre l'ensemble des emplois sur le site menacés par:
  • la décision de l’État de stopper la production d'électricité issue de la combustion de charbon avant 2022 ;
  • l'immobilisme de l'entreprise incapable de proposer quoi que soit pour maintenir la production d'électricité et l'emploi sur le site.
Pendant 8 mois de luttes, faisant face aux menaces, recours judiciaires et chantages, les salariés et leur syndicat CGT ont porté leurs revendications devant les élus, les organismes consulaires et l’État. Le syndicat CGT a travaillé à proposer des projets industriels permettant de développer l'emploi et les capacités de production.

mercredi 15 mai 2019

Communiqué de presse: La direction d'UNIPER déboutée de toutes ses demandes

La Direction avait, pour la 2ème fois en moins d'une semaine, assigné 4 camarades de la Centrale de Gardanne avec leur syndicat CGT au TGI d'Aix en Provence le 10 mai dernier.

Il n'a pas été difficile de comprendre que l'objectif de la direction n'était pas vraiment de faire débloquer le site qui ne l'était pas mais bien de s'attaquer directement à la lutte que mènent les travailleurs depuis le 7 décembre 2018 pour la sauvegarde des outils de production et des 1000 emplois qui en dépendent.

Pour s'en rendre compte il suffisait de lire les demandes que la direction avait formulées. En effet, outre les demandes d'astreinte financière la direction souhaitait que soit ordonnée l'utilisation des forces de l'ordre pour faire démonter le piquet de grève.

jeudi 9 mai 2019

Centrale de Gardanne: La répression contre les travailleurs en lutte continue

La Direction de la Centrale de Gardanne poursuit ses actions de répression contre les travailleurs en lutte et leur syndicat CGT.

L'objectif de la direction s'éclaircit. Elle se sert du prétexte d'un blocage ponctuel pour briser la lutte des travailleurs qui dure depuis le 7 décembre 2018. En effet, les travailleurs de la Centrale de Gardanne se battent pour le maintien de leurs outils de production et de l'ensemble des emplois. La direction montre, par cette nouvelle attaque, qu'elle se fout totalement des travailleurs et souhaite seulement les asservir et casser leur lutte en cours.

lundi 6 mai 2019

Communiqué de la FNME CGT: La répression antisyndicale continue !

Depuis des mois de luttes dans les entreprises relevant du champ de la FNME CGT, des camarades militants connaissent une répression dictatoriale pour fait de grève, rappelant les heures les plus sombres de notre histoire. Un nouveau cap vient d’être franchi dans cette frénésie gouvernementale et patronale.

Depuis l’interpellation par les travailleurs lors d’un débat public, par notamment, les grévistes de la centrale d’UNIPER en lutte depuis le mois décembre 2018 pour l’avenir de leurs emplois et de leur production d’électricité ; le député Mohamed LAQHILA déverse encore toute sa haine. Il porte plainte contre le Secrétaire Général de l’Union Départementale CGT des Bouches du Rhône avec pour objectif la dissolution de l’organisation.

Le Secrétaire Général de l’UD 13 CGT se voit donc convoqué au commissariat d’Aix-en-Provence le mardi 7 mai 2019.

vendredi 3 mai 2019

Le gouvernement et le patronat complices de la répression anti syndicale

Le gouvernement organise en continu la répression contre tous ceux qui osent protester contre la politique actuelle. Les travailleurs ne sont pas dupes, le seul objectif du Président Macron est de les contraindre par la force et de museler toute forme de contestation sociale afin de poursuivre sa politique uniquement favorable à la classe bourgeoise, aux possédants et aux exploiteurs.

C'est dans ce contexte et avec acharnement que plusieurs militants de l'Union Départementale des Bouches du Rhône ont été convoqués par la police et par les tribunaux.

Un cap a récemment été franchi avec la convocation par la police du Secrétaire Général de notre Union Départementale suite à une plainte du député LREM Mohamed Laqhila. Ce même député a, il y a peu, demandé la dissolution de la CGT des Bouches du Rhône. Les travailleurs n'ont pas oublié qu'une telle chose n'est arrivée qu'une seule fois dans l'histoire de France.

jeudi 14 février 2019

Les grévistes autorisent les essais Biomasse

Depuis le 7 décembre dernier les travailleurs, avec leur syndicat CGT, se sont engagés dans une lutte porteuse d’un espoir d’avenir. Celui d’obtenir un moratoire pour les Centrales à charbon qui leur laisserait le temps de participer à la construction d’un projet industriel garantissant le maintien de l’emploi y compris la sous traitance et permettant de répondre aux besoins des usagers et de l'industrie sur le long terme.

La Tranche 4 Biomasse constitue aussi un élément de notre site pour l’emploi et la production électrique. Depuis sa mise en service, elle n’a pas donné satisfaction en matière de disponibilité et de fiabilité.

mercredi 16 janvier 2019

Rassemblement du 14 janvier 2019; Intervention CGT Centrale de Gardanne

Rassemblement du 14 janvier 2019



 




Bonjour camarades,

Tout d’abord je tiens, au nom du Syndicat CGT Centrale de Gardanne et de tous ses syndiqués, à souhaiter la bienvenue sur notre site à tous les camarades. Vous êtes ici chez nous, vous êtes ici chez vous.

Depuis l’annonce par le Chef de l’Etat de sa volonté de fermer les centrales fonctionnant au charbon en France au plus tard en 2021, les travailleurs concernés se mobilisent pour leur avenir.

La CGT exige un moratoire sur le charbon afin de se laisser le temps de trouver des solutions d'avenir pour une exploitation responsable du charbon et la mise en place de moyens de production complémentaires permettant de répondre aux besoins des usagers et de l'industrie. Le moratoire est indispensable car aucun projet ne peut voir le jour dans les délais annoncés par le gouvernement.

L'activité de la Centrale de Gardanne génère 1000 emplois dans le département des Bouches du Rhône (la Centrale, sa sous-traitance, les dockers, les portuaires,  la maintenance en darse, le transport, les services public qui en découle etc… etc…). Le gouvernement ne peut pas prétendre essayer de créer des emplois et en supprimer des milliers sous de faux prétextes environnementaux.

Refuser le moratoire sur le charbon revient à condamner 1 millier d’emplois et familles dans les Bouches du Rhône et plus de 5000 en France.

samedi 12 janvier 2019

Communiqué de Presse du 11 janvier 2019



Depuis l'annonce par le Chef de l'Etat de sa volonté de fermer les centrales fonctionnant au charbon en France au plus tard en 2021, les travailleurs concernés sont mobilisés pour leur avenir.

Les Fédérations CGT Ports et Docks et Mines et Energie exigent un moratoire sur le charbon afin de se laisser le temps de trouver des solutions d'avenir pour une exploitation responsable du charbon et la mise en place de moyens de production complémentaires permettant de répondre aux besoins des usagers et de l'industrie. Le moratoire est indispensable car aucun projet ne peut voir le jour dans les délais annoncés par le gouvernement.

L'activité de la Centrale de Gardanne génère 1000 emplois dans le département des Bouches du Rhône (Centrale de Gardanne et sa sous-traitance, dockers, maintenance en darse 1, transports…). Le gouvernement ne peut pas prétendre essayer de créer des emplois et en supprimer des milliers sous de faux prétextes environnementaux.