mardi 22 décembre 2020

Projet industriel à la Centrale de Gardanne : premiers pas


 
La mobilisation des travailleurs de la Centrale de Gardanne, avec leur syndicat CGT
et la solidarité des organisations de la CGT ont permis à l’Association des Travailleurs de la Centrale de Gardanne (ATCG) de réunir suffisamment de fonds pour que le cabinet d’experts BERIM lance  l’étude de faisabilité d’un premier projet industriel à implanter sur notre site. Sa durée prévue est d’environ trois à quatre mois. 

C’est un premier pas vers la maîtrise de notre avenir.


 


Notre détermination à promouvoir un réel et ambitieux projet industriel tout en pérennisant et développant les emplois sur le site de la Centrale de Gardanne, a contraint la direction de GazelEnergie à accepter, pour la première fois, de parler « Projet Industriel » sur notre site avec les Organisations Syndicales. Et ce, avant d’aborder les réorganisations structurelles et les emplois qui en découleraient.

La CGT rappelle que pour des discussions sereines, il est indispensable que le Plan de suppression d’emplois soit annulé ou à minima suspendu

Le rapport de force que nous construisons, toutes les interventions publiques et le travail des élus au CSE, met la direction en difficultés sur le plan administratif ainsi que sur le fondement même du PSE.

Le 7 décembre, la DIRECCTE, par ses injonctions, a imposé à l’employeur de fournir au CSE et à ses experts, au plus tard le 21 décembre les informations demandées. A ce jour, cette dernière  ne s’étant toujours pas conformée aux  dites injonctions, la DIRECCTE lui accorde un nouveau délai d’une semaine pour y répondre.

Pour maquiller son échec, la direction feint de proposer, gracieusement, un nouveau calendrier de consultation du CSE.

Ce sont bien le rapport de force et la mobilisation des travailleurs, avec la CGT qui ont permis de faire reculer la Direction.


Nous devons continuer à nous mobiliser à faire front et à réaffirmer nos objectifs :
   

LA  RÉALISATION D’UN PROJET INDUSTRIEL GARANTISSANT UN AVENIR

POUR  LES TRAVAILLEURS STATUTAIRES ET SOUS-TRAITANTS

 

L’ACCÈS À UN VÉRITABLE SERVICE PUBLIC DE L’ÉNERGIE

POUR LES POPULATIONS ET LES ENTREPRISES

   

Nous appelons l’ensemble des salariés

à se rassembler devant le  bâtiment  direction


Aujourd’hui, mercredi 23 décembre 2020 à 11h00

     

ainsi que dans toutes les initiatives à venir



CEUX QUI VIVENT SONT CEUX QUI LUTTENT

mercredi 16 décembre 2020

courrier commun des organisations syndicales CFDT, FO, CFE-CGC et CGT de GazelEnergie à Mme. Barbara POMPILI, Ministre de la Transition écologique


 

 

 

 

 

Les organisations syndicales représentatives de GAZELENERGIE GENERATION

Madame Corinne PILEYRE pour la CFDT,
Monsieur Christophe MOLEY pour la CFE-CGC,
Monsieur Jean-Charles PASCAL pour la CGT,
Monsieur Jean-Pierre DAMM pour FO.

Mme. Barbara POMPILI,
Ministre de la Transition écologique

Le 14 décembre 2020

Madame la Ministre,  

Conformément au Plan Climat présenté en juillet 2017 et à la Stratégie française pour l'énergie et le climat (SNBC) de novembre 2018, le Gouvernement s'est engagé à mettre fin d'ici 2022 à la production d'électricité issue du charbon sur le sol français.

Dans ce cadre, il a confié à M. David COSTE, délégué interministériel, la mission d’animer les travaux d’élaboration d’une stratégie de reconversion du bassin de vie et d’emploi des sites concernés par les centrales de production d’électricité à partir de charbon, qui prend en compte l’impact direct de l’arrêt des tranches sur les activités économiques locales, y compris sur  les  activités  de  sous-traitance,  et  les  ressources  fiscales  des  collectivités  locales,  ainsi que leur impact général sur les bassins de vie.

Mais aussi celle de s’assurer, à chaque étape de la conduite de ces projets, de la mise en œuvre d’une concertation et d’un dialogue social de qualité avec les parties prenantes des bassins de vie et d’emploi concernés, notamment les collectivités locales,les acteurs socio-économiques et les exploitants.

L’entreprise GazelEnergie a déclenché le 23 septembre dernier, une procédure de Plan de Sauvegarde de l’Emploi, se  traduisant par 230  suppressions  de  postes et à  très  court terme par des départs contraints sur les sites de GARDANNE, MONTCEAU les MINES, HORNAING, Saint AVOLD et du Siège à COLOMBES.

La  décision  purement  politique  de  «contraindre  les  exploitants  des  centrales  à  charbon  et GazelEnergie en ce qui nous concerne, «à cesser définitivement l’exploitation des tranches au charbon» n’a pas été prise par le Gouvernement dans le but, nous en sommes certains,«  de  générer  des  départs  contraints,  sans  avoir  au  préalable  recherché  des  solutions alternatives.»

Dans les rencontres que nous avons eues avec Monsieur COSTE le délégué interministériel, et les autres autorités territoriales, cette hypothèse a toujours été évoquée comme «solution ultime après échec de toutes les autres solutions alternatives (Passerelle vers les entreprises des  IEG, mesures  sociales  pour  les  plus  anciens, mesures  de  départs  au  volontariat, mais surtout l’accompagnement dans  la  concrétisation  de  projets  industriels alternatifs  dans les bassins concernés).

C’est dans la poursuite de cette recherche de solutions alternatives que, nous vous informons que l’ensemble des organisations syndicales représentatives  de GazelEnergie Génération, CFDT, FO, CFE-CGC et CGT, ont sollicité la direction de l’entreprise à maintes reprises «afin de suspendre la procédure de PSE lancée le 23 septembre 2020».

Cette  revendication  unitaire  vise  à  créer  les  conditions  nécessaires  pour  travailler  à  la réalisation de projets industriels permettant de maintenir voire de développer l'emploi sur nos sites actuels, tout en répondant aux besoins énergétiques de la population et des entreprises.

La   Direction de GazelEnergie ignore   ces   revendications   et   limite   le   cadre   de l’accompagnement social  de  sa  démarche  destructive  à  un  projet  minimaliste,  par  ailleurs dénoncé par la DIRECCTE dans une lettre d’observations en date du 17 novembre 2020.

A  titre  d’exemple,  nous  vous  rappelons  qu’au travers de l’ensemble  de  nos démarches syndicales  appuyées aussi  par le Bureau  d’étude  BERIM auprès  des  élus  locaux  et territoriaux,  de  certains  acteurs  industriels, nous démontrons aujourd’hui que de nouveaux projets sont possibles dans le bassin d’emploi de GARDANNE. Ces projets porteurs d’emplois s’inscrivent à la fois dans la réponse aux besoins du  pays et de  sa  population en  matière énergétique et apporte des solutions novatrices face aux enjeux climatiques.

Dès  lors,  il nous  apparaît intolérable de subir la politique de destruction d’emplois d’une entreprise qui ne se soucie en aucune façon de la préservation des emplois et de ses salariés et qui n’a aucune volonté avérée d’investir pour l’avenir en y intégrant les salariés en place.

Le Gouvernement ne peut pas se dédouaner de ses responsabilités.

Alors que d’autres solutions existent, que des projets sont également prévus dans le pacte territorial,  pourquoi «précipiter  des  départs  contraints  et passer  par  une  phase  de licenciements si  douloureuse pour  l’ensemble  des  acteurs  concernés  dans  les  bassins d’emplois?

A  la  lecture  de  notre  courrier,  vous ne  pourrez  que  constater qu’il  manque  un  élément essentiel, qui est pour, l’ensemble des organisations syndicales FO,CGT, CFE/CGC et CFDT, l’indispensable confiance réciproque dans la recherche d’un dialogue social de qualité pour trouver des solutions alternatives aux départs contraints envisagés à très court terme.

Pour sortir de cette impasse, nous vous sollicitons afin de provoquer au plus tôt une rencontre tripartite réunissant l’Etat, GAZELENERGIE GENERATION et les organisations syndicales FO, CGT, CFE-CGC et CFDT.

Conjointement la  suspension  du  PSE  devra  être actée  pendant la  durée  nécessaire  pour mettre  au  centre des  négociations des  solutions  pérennes pour  chaque site.  Ces  solutions s'inscrivent dans le respect des enjeux écologiques, pour la préservation, la création d’emplois et  la  réponse  aux  besoins  de  la  population  et  rentrent  à  ce  jour,dans  Le  Plan  de  Relance Gouvernementale.

Madame la Ministre de la Transition Écologique sachant que la procédure du PSE se termine ce 23 décembre 2020,il y a urgence à agir...La  non  prise  en  compte de  notre  demande  risque  de  détériorer  considérablement  le  climat social dans l’entreprise, mais aussi dans les bassins concernés.

Compte  tenu  du  contexte  particulièrement  difficile  et  de  l’urgence  de  la  situation, les organisations  syndicales  CFE-CGC,  FO,  CFDT  et  CGT de GazelEnergie,espèrent avoir retenu  votre  attention  et obtenir  votre  soutien pour créer les conditions d’un réel  dialogue social animé par des objectifs communs partagés.

Les  organisations  syndicales  FO,  CGT,  CFE-CGC  et  CFDT,   souhaitent de  votre  part  une réponse au plus tôt.

Dans  l’attente,  veuillez  agréer, Madame  la  Ministre,  l'expression  de notre  très  haute considération.

vendredi 11 décembre 2020

Déclaration commune des organisations syndicales CGT, CGT, FO et CFDT au CSE de GazelEnergie du 9 décembre 2020


 

 

 

Le 9 décembre 2020 Suite à la déclaration de la direction lors du CSE du 09/12/2020, les représentants des organisations syndicales FO, CFDT CFE-CGC et CGT au CSE réaffirment leur position commune.

Vous tentez, par le biais du CSE, d'entrainer les élus dans des débats qui ne sont pas de leur responsabilité et qui ne font pas partie de leurs prérogatives.

Sachez, que pour l'ensemble des organisations syndicales CFDT, FO, CFE-CGC et CGT,  la direction  a  été sollicitée à maintes reprises afin  de suspendre  la procédure du PSE. Ainsi ce temps devrait permettre de travailler à la réalisation de projet industriel permettant de maintenir voire de développer l'emploi sur nos sites.

Vous profitez de cette demande pour amener les organisations syndicales à négocier  selon  votre  contenu  et  sans  jamais  prendre  en  compte  nos propositions. Vous allez même jusqu'à conditionner votre annonce nationale à une situation sociale spécifique au site de Gardanne.

Les organisations syndicales prennent acte de votre décision et réaffirment leur volonté d'un développement industriel et de l'emploi et vous demande de créer les conditions pour y parvenir.

Nous demandons donc la suspension du PSE et qu'aucune suppression de poste ne soit mise en œuvre.

Les organisations syndicales CFE-CGC, FO, CFDT et CGT souhaitent que les projets proposés pour l'ensemble des sites soient mis en œuvre par l'entreprise avec des salariés au statut IEG.

jeudi 10 décembre 2020

201210 Rassemblemetn intersyndical devant la Mairie de Marseille

 

Les travailleurs de la Centrale de Gardanne, avec leur syndicat CGT, ont participé à un rassemblement intersyndical organisé par les organisations syndicales des Industries Électriques et Gazières devant la Mairie de Marseille. 
 
Une délégation a été reçue. La politique de démantèlement des entreprises de la branche et le projet de fermeture de la Centrale de Gardanne de Gardanne a été dénoncés. La nécessité de reconstruire un Service Public de l'Energie réaffirmée ainsi que celle de pousser des projets permettant de construire des outils respectueux de l'environnement et répondant aux besoins de la population et des entreprises en matière énergétique.
 




 

lundi 7 décembre 2020

 


Aujourd'hui 7 décembre 2020, çà fait deux ans que les salariés de la Centrale de Gardanne, avec leur syndicat CGT, sont en lutte. Ils célèbrent cet anniversaire au "Moratoire". 
 
Ils font face à une direction dont le seul objectif est de dépecer l'entreprise en vendant les actifs qui rapportent comme les groupes gaz situés en Lorraine ou le CODAP (vente et achat d'électricité) et de supprimer les emplois restants à coup de licenciements (111 prévus à Gardanne). 
 
Ils maintiennent le rapport de force face à des dirigeants sans foi ni loi en faisant en paralysant la remise en service de la tranche 4 biomasse par la grève. 
 
Ils se sont investis dans la construction d'un projet de Plateforme énergétique de Provence qui aura pour activité la production d’énergie garantissant la réponse aux besoins de la population, la fourniture d’énergie pour les entreprises, en pérennisant et développant les emplois. 
 
Ce sont cette détermination, cette créativité et ce dynamisme qui leur permettront d'atteindre leur objectif. Leur force c'est aussi aussi de faire vivre leurs valeur en créant une société coopérative d’intérêt collectif qui constitue une adhésion à des valeurs éthiques fondamentales : la prééminence de la personne humaine, la démocratie, la solidarité, l’intégration sociale, économique et culturelle dans un territoire déterminé par l’objet social et enfin des réserves impartageables permettant l’indépendance de l’entreprise et sa transmission solidaire entre générations de coopérateurs. 
 

Tout cela ne serait pas possible sans le soutien et la participation active des organisations de la CGT à ce long combat.
 
Présentation du projet de l'association des travailleurs de la Centrale de Gardanne et du syndicat CGT.  

Déclaration liminaire au CSE de GazelEnergie du 2 décembre 2020



Monsieur Mazalerat,

Nous avons bien reçu le courrier de la direction de GAZELENERGIE en date du 1er décembre 2020.
Ce courrier est signé par la Directrice des Ressources Humaines dont vous êtes en copie.
Nous prenons donc acte que vous cautionnez ce courrier.

Votre courrier est adressé aux organisations syndicales, ainsi qu’aux membres du CSE titulaires et suppléants, nous y apportons donc une réponse commune. Comme vous le savez, les prérogatives de l’instance et des organisations syndicales sont néanmoins distinctes.

Vous avez souhaité dans votre courrier rappeler l’historique depuis l’annonce de votre plan de licenciements contraints dans notre entreprise, mais nous avons relevé de nombreuses inexactitudes dans votre présentation.
 

  • Sur votre point 1, concernant les réunions du CSE :

Votre présentation est incomplète :

  • Vous oubliez en effet de mentionner que c’est après avoir eu connaissance de l’envoi par le CSE d’une demande d’injonction à la DIRECCTE, que vous avez convoqué l’instance pour une réunion fixée au 9 novembre 2020.
  • La réunion du 27 novembre a été organisée à l’initiative unanime des membres du CSE et ceci après plusieurs demande infructueuse.
  • Par ailleurs, vous oubliez, sans doute volontairement, la réunion du 2 décembre, demandée aussi à l’unanimité des membres du CSE.
  • Sur votre point 2, concernant les réunions des organisations syndicales :

Sur la réunion du 13 octobre, nous vous rappelons que contrairement à ce que vous indiquez, vous n’avez jamais proposé d’accord de méthode aux organisations syndicales

Ensuite, vous prétendez que le CSE se serait refusé à poser toute question ou à engager tout débat de fond sur les projets de réorganisation et de PDV/PSE, au prétexte qu’il devait attendre le rapport de Progexa. Il est quand même saugrenu d’écrire que le CSE refuserait tout débat de fond, alors qu’il vous a présenté le 27 novembre, à sa demande, et dans le cadre de l’article 1233-33 du code du travail, des propositions alternatives.

Cette réunion a d’ailleurs été marquée par le grand intérêt du directeur industriel pour ces projets alternatifs et il a été indiqué au CSE que la direction reviendrait prochainement apporter des réponses.
Donc, le CSE a, selon nous, été clairement sur le débat de fond et a même été force de proposition.

De même, vous affirmez que les organisations syndicales auraient refusé de négocier au prétexte qu’elles devaient attendre les conclusions de l’expertise du CSE. Or, elles n’ont jamais refusé de négocier sur le projet de réorganisation (ce que vous refusiez de votre côté) et elles ont simplement indiqué qu’elles souhaitaient attendre le rapport de PROGEXA pour commencer à négocier sur les modalités de mise en œuvre et les mesures du PSE, ce qui est parfaitement leur droit et ce qui est logique pour permettre des négociations utiles.

En réalité, vous reprochez aux organisations syndicales leur liberté dans la façon de négocier.
Nous tenons à vous rappeler que les organisations syndicales de l’entreprise ont toujours su dialoguer en bonne intelligence, mais que pour cela, il leur est nécessaire de disposer des éléments de débats.
Comme elles vous l’ont indiqué à chaque invitation à négocier, les organisations syndicales souhaitent négocier, mais de manière loyale et éclairée.


Vous écrivez que nous aurions (toutes instances confondues) préféré la voie du contentieux alors qu’aucune action contentieuse n’a été réalisée engagée par les organisations syndicales.
Ce sont des situations contraintes qui nous ont conduit à aller une première fois devant le tribunal d’instance puis à saisir la DIRECCTE.

Vous écrivez que nous aurions voulu confondre les procédures sur les orientations stratégiques et sur les projets de réorganisation et de PDV/PSE ainsi que de faire constater un défaut d’information de l’expert de Progexa.

Concernant les procédures relatives aux orientations stratégiques et aux projets de réorganisation et de PSE, nous n’avons pas voulu les confondre, c’est en réalité vous qui les avez confondues en choisissant de les mener concomitamment et de fait, force est de constater que nos demandes avaient du sens, puisque finalement, vous y avez acquiescé en nous apportant des réponses sur les orientations alternatives avant de nous consulter sur les orientations stratégiques comme nous le sollicitions. 

Quant aux demandes d’informations, les demandes du CSE étaient fondées puisqu’il a obtenu gain de cause tant devant le Tribunal judiciaire que devant la DIRECCTE.

Vous évoquez trois demandes successives d’injonction.
Ce que vous dites est, encore une fois, clairement faux car le CSE n’a formulé qu’une seule demande d’injonction, vous confondez l’injonction elle-même avec les échanges que le CSE a eu avec l’autorité administrative.

Enfin vous évoquez « une succession de courriers du cabinet Progexa multipliant les invectives… ».

D’une part, vous confondez manifestement encore les deux procédures. Si vous aviez adressé les informations à PROGEXA en temps et en heure, il n’aurait pas été obligé de vous adresser des courriers de relance. Nous déplorons que le CSE ait été contraint de faire intervenir les juges et l’administration pour que vous respectiez les missions des experts (et encore, de manière incomplète et sans respecter les délais qui vous étaient impartis) et nous regrettons que de votre fait, le Cabinet PROGEXA ait été contraint (et continue) de perdre autant de temps, au risque de se désorganiser, à travailler sur le suivi des demandes de documents plutôt que travailler sur les documents.

Vous nous indiquez que vous n’êtes pas d’accord sur l’octroi d’un délai supplémentaire de négociation, nous en prenons acte.

Cependant, nous ne comprenons pas votre courrier pour deux raisons :

  •  Les Elus du CSE ont pris connaissance de votre volonté d’écourter la procédure en essayant de recueillir l’avis du CSE avant le 23 décembre (plus précisément dans le courant de la semaine du 14 au 18 décembre), ce alors même que ce matin encore, vous adressiez à l’expert de nouveaux documents (après lui avoir pourtant affirmé lui avoir déjà tout transmis) ;
  •  Les Elus du CSE n’ont jamais refusé d’avancer, puisqu’ils ont eux-mêmes demandé à l’expert d’anticiper un rapport d’étape pour avoir un aperçu de ses travaux.
  • Donc nous constatons que vous ne voulez pas négocier et que quand, nous vous en offrons la possibilité, c’est vous qui refusez. Nous ne comprenons pas votre stratégie.

Vous demandez aux organisations syndicales de participer « activement » à une réunion de négociation.
Vous veillerez à nous préciser votre demande car vous indiquez avoir intégré « les points mentionnés dans la lettre d’observation de la DIRECCTE et présentés à la réunion du CSE du 27 novembre ». En réalité, dans votre tableau, vous avez renvoyé à la négociation la quasi-totalité des demandes de la DIRECCTE. Or, négocier ne saurait vous exonérer de votre obligation d’élaborer un document complet, régulier et conforme aux préconisations de la DIRECCTE. C’est sur la base d’un tel document et d’informations complètes, analysées par l’expert, que les organisations syndicales pourront négocier.

Nous espérons que le CSE de ce jour permettra enfin un dialogue constructif avec la direction de l’entreprise.

mercredi 2 décembre 2020


 Face aux provocations et menaces de la direction de GazelEnergie envers leurs organisations syndicales, les salariés de la Centrale de Gardanne, avec leur syndicat CGT, ont décidé ce mercredi 2 décembre, d'exprimer clairement leur colère. Ils montrent qu'ils ne se laisseront pas faire par l'actionnaire d'une entreprise incapable de construire un avenir pour le site de Gardanne et ses salariés, au service de la réponse aux besoins énergétiques de la population et des entreprises. 


 

dimanche 15 novembre 2020

NEGOCIATIONS DU PSE GAZELENERGIE, une direction déloyale que nous n’accompagnerons pas dans son jeu de massacre des emplois !


Les organisations syndicales CGT, CFE-CGC, FO, et CFDT réaffirment une fois de plus leur position commune, à savoir qu'il est prématuré de faire des réunions de négociation dans le cadre du PSE, déclenché le 23 septembre dernier. Elles ont donc refusé de participer à la réunion de ce jeudi 12 novembre 2020 avec la direction. Les conclusions de l’expert ne sont en effet pas encore remises au CSE et la direction ne veut pas prendre en compte toutes les pistes qui permettraient de pérenniser et développer l’outil de travail sur l’ensemble des sites.

L’ensemble des organisations syndicales CGT, CFE-CGC, FO et CFDT a donc choisi de ne pas aborder le contenu du PSE, tant que :

  • les conclusions de l’expert sur les orientations stratégiques et du PSE ne sont pas remises et discutées au CSE.
  • la direction ne propose pas une nouvelle version du PSE en y intégrant une véritable volonté de sauvegarde de l’emploi incluant toutes les pistes susceptibles d’assurer la pérennisation des différents sites.
  • les projets en cours d’étude ne sont pas mis au centre des négociations.
  • L’ensemble des organisations syndicales n’est pas opposé au dialogue et est favorable à de véritables discussions qui permettraient de travailler sur des solutions de sauvegarde et de développement de l’emploi existant.


De plus, le CSE a fait valoir les droits des salariés sur les orientations stratégiques et a désigné un expert en instance.
Cette décision unanime des membres du CSE devrait permettre non seulement d’éclairer les élus sur la situation sociale et financière de l’entreprise mais surtout de se recentrer sur des solutions d’avenirs et non de destruction d’emplois.

La direction ayant fait de la résistance pour répondre aux sollicitations des experts, le CSE s’est vu obligé de saisir la justice pour la contraindre à transmettre les éléments nécessaires à l’accomplissement de la mission de l’expert pour l’intérêt des salariés.


Le Tribunal Judiciaire de Nanterre nous a donné raison !


La direction a donc été condamnée à se conformer à son obligation de fournir les éléments manquants aux experts et ainsi permettre le bon déroulement de l’expertise en cours. Ceci met bien en évidence que, la direction n’est pas loyale envers les élus du personnel de l’instance.

Les quatre organisations syndicales partagent la même analyse : la direction de GazelEnergie organise une politique de destruction massive des emplois. A l’opposé, l’ensemble des organisations syndicales a un objectif commun : maintenir l’emploi sur tous les sites, intégrer les projets dans le plan de réorganisation pour proposer un avenir aux salariés plutôt que des licenciements et dans tous les cas une solution pour l‘ensemble des salariés.

En parallèle, les organisations syndicales se mobilisent et multiplient les contacts avec les pouvoirs publics, les élus locaux et régionaux, afin d’obtenir leurs soutiens pour :

  • réviser le scénario envisagé par Gazel Energie.
  • maintenir l’activité par de nouveaux outils industriels.
  • créer des emplois directs et indirects.


Le tout incluant les aspects environnementaux, garantissant la sécurité d’approvisionnement et l’indépendance énergétique, dans le but d’accompagner la nécessaire transition énergétique de nos territoires.

Dans ce contexte, les organisations syndicales CGT, CFE-CGC, FO et CFDT de Gazel Energie appellent l’ensemble des salariés à être vigilants et prêts à se mobiliser pour obtenir un avenir, se traduisant par la concrétisation d’un projet industriel permettant la pérennisation voire le développement des emplois.

jeudi 12 novembre 2020

1ère victoire des travailleurs: GazelEnergie Condamnée

Alors que la direction de GazelEnergie n'a pour seule idée en tête que de dérouler son plan de fermeture et de casse de l'emploi, le CSE a assigné en justice la direction sur son manque de loyauté et l'absence de documents remis aux experts dans le cadre des orientations stratégiques.


Suite à cette action en justice, la juge a tranché sur plusieurs points.

D'abord, et c'est le seul point sur lequel le CSE est débouté, la juge n'accède pas à notre requête d'être consulté sur les orientations stratégiques après que les élus aient pu analyser les réponses de la direction sur nos orientations stratégiques alternatives.

Pour le reste, la direction est donc condamnée à fournir aux experts tous les documents listés dans le jugement sous 8 jours à compter de la notification par voie d'huissier de la décision de justice à la direction. S'il manque encore des documents au bout de 8 jours, la direction sera condamnée à une astreinte de 1 500€ par document manquant et par jour de retard.

Dans ce cadre, la juge ordonne la prolongation du délai d'information d'un mois à compter de la date de réception de la totalité des documents demandés.

Pour finir, la direction est condamnée à 3 000€ au titre de l'article 700.


Cette décision de justice n'est pas anodine et démontre une nouvelle fois la volonté de détruire l'emploi et la malhonnêteté de la direction. D'autre part, cette décision renforce aussi l'ensemble de la démarche des travailleurs avec la CGT.

Ceci est une première victoire, et cette victoire en appellera d'autres. Les travailleurs avec la CGT doivent continuer de lutter pour leur avenir. Cette lutte revêt plusieurs formes et les actions en justice n'en sont qu'une infime partie. Le plus important pour gagner un avenir industriel pour la Centrale de Gardanne et pour nos emplois reste le rapport de force.


CEUX QUI VIVENT SONT CEUX QUI LUTTENT

 

 

mercredi 4 novembre 2020

GazelEnergie: une entreprise du passé. Ensemble préparons l’avenir

La loi sur la transition énergétique du 8 novembre 2019, instaure un plafond d’émissions des gaz à effet de serre par les centrales thermiques. Ceci limite à 700 heures la durée de fonctionnement annuelle pour la tranche 5. UNIPER puis GazelEnergie n’ont jamais étudié concrètement une alternative d’avenir pour notre site.

Cette dernière, dirigée par le milliardaire Daniel Křetínský se contente de mettre en place son Plan de Suppressions d’Emplois amenant à terme à la fermeture de l’ensemble des centrales de l’entreprise après avoir vendu tous les centres de profits.

Le constat est clair ! Dans le cadre du PSE, la direction, procède de façon déloyale en ne fournissant pas tous les documents légaux demandés par l’expert sous mandat du CSE. Pour que les élus des travailleurs en CSE puissent formuler des propositions alternatives face au seul plan de licenciements, il faut que l’expertise et l’analyse des orientations stratégiques de l’entreprise s’appuie sur l’ensemble réel des éléments économiques et sociaux. Face à cette stratégie malhonnête, les membres du CSE impulsent à ce que la DIRECCTE procède à une injonction de GazelEnergie pour que la direction coopère loyalement avec les élus et leur cabinet d’experts en leurs donnant les éléments et le temps nécessaires pour qu’ils puissent travailler sérieusement.

Depuis fin 2018, le syndicat CGT de la Centrale de Gardanne, sur mandat des travailleurs, œuvre à la construction d’un projet industriel d’avenir. Pour ce faire, en lien avec les organisations de la CGT, il porte des axes de travail dans le cadre des études de pré-faisabilité, dont le financement a été obtenu par la lutte des Travailleurs:

  • Maintien et création d’emploi sur le site ainsi que dans le département.
  • Répondre aux besoins des populations et des industries.
  • Prise en compte des contraintes environnementales.
  • Indépendance énergétique

Ces Etudes ont été faites par LE BUREAU D'ETUDES ET DE RECHERCHES POUR L'INDUSTRIE MODERNE (BERIM).

Cela aboutit à un projet de plateforme énergétique permettant de répondre aux évolutions des besoins de la population et des entreprises en matière d’énergie. Cette plateforme sera composée des éléments suivants.
    • Unité de captage, transport et séquestration du CO2 Tranche Provence 5.
    • Unité de Gazéification Méthane
    • Unité de Gazéification Hydrogène
    • Unité de Cogénération en Lit Fluidisé Circulant
    • Unité de tri et de valorisation énergétique des déchets multiples

Aujourd’hui, nous devons passer à l’étape suivante :


Sous l’impulsion du syndicat CGT de la Centrale de Gardanne, l’Association des Travailleurs de la Centrale de Gardanne (ATCG) a été créée. Elle doit rassembler les Travailleurs de la Centrale de Gardanne (agent IEG et salariés sous-traitants).

Il s’agit d’une Association de Préfiguration à la création d’une Société Coopérative d’Intérêt Collectif (SCIC).

Dans un premier temps, cette association devra récolter des fonds afin de permettre le financement des études complètes de faisabilités des différentes parties du projet déjà identifiées

En parallèle, l’association devra promouvoir l’ensemble de ses projets auprès de différents acteurs qu’ils soient des industriels, des collectivités publiques et services de l’état ainsi que des usagers afin de financer, voire participer à la mise œuvre du projet.

Dans un second temps, l’association aura pour but final de créer une SCIC, la société qui mettra en œuvre le projet industriel et qui l’exploitera. La société coopérative d’intérêt collectif, est une entreprise coopérative créée sous la forme d’une SARL ou d’une SA et qui a pour objet la production ou la fourniture de biens ou de services d’intérêt collectif qui présentent un caractère d’utilité sociale.
Le capital social de la SCIC sera réparti entre trois catégories d’acteurs :

  1.     Les salariés de l’entreprise (catégorie obligatoire),
  2.     Les personnes qui bénéficient des produits ou services fournis (catégorie obligatoire),
  3.     Et au choix une autre catégorie d’associé (ex : acteur industriel, collectivités publiques…).


Rien ne pourra se construire sans la participation active des travailleurs de la Centrale de Gardanne

L’adhésion de chacune et chacun à l’ATCG est indispensable pour lui donner la dynamique nécessaire pour atteindre tous ensemble nos objectifs.


CONSTRUISONS ENSEMBLE UN PROJET INDUSTRIEL
GARANTISSANT UN AVENIR POUR TOUS,

LE MAINTIEN DE NOTRE STATUT ET
L’ACCÈS À L’ÉNERGIE POUR LES POPULATIONS ET LES ENTREPRISES


POUR ECHANGER ENSEMBLE     
ASSEMBLEE GENERALE DU PERSONNEL
   
LE LUNDI 9 NOVEMBRE 2020 A 13H30
DEVANT LE LOCAL


CEUX QUI VIVENT SONT CEUX QUI LUTTENT

mardi 6 octobre 2020

Obtenir un avenir avec des projets et les emplois !



Depuis le rachat de GazelEnergie par le groupe EPH, la direction, par ses choix, a privé notre entreprise de ressources pouvant assurer un avenir aux salariés.

A croire que cette stratégie a été négociée avec le gouvernement bien avant l’arrivée d’EPH.  

Lors d’un CSE extraordinaire, tenu le 8 septembre, sur les orientations stratégiques de l’entreprise, la direction de GazelEnergie a annoncé une restructuration, anticipant les directives gouvernementales sur la sortie du charbon, en annonçant « le lancement d’un Plan de restructuration » dans les jours suivants.  

La direction de GazelEnergie a franchi une nouvelle étape lors des CSE du 15 puis du 23 septembre et a affiché clairement sa volonté d’appliquer « un plan de sauvegarde de l’emploi » (PSE), qui prévoit le licenciement de près de 70% des effectifs de l’entreprise d’ici avril 2022, mais se traduisant par l’arrêt prématuré de la tranche au charbon de GARDANNE, générant de nombreux licenciements d’ici la fin du premier trimestre 2021.

La seule proposition de l’entreprise est celle exprimée par son PDG dans un courrier individuel pour évoquer le plan de licenciements et des pseudo-solutions industrielles. Ces solutions ne sont ni validées, ni financées et, plus grave encore, leur concrétisation se fera sans les salariés actuels de Gazel Energie dont le licenciement est envisagé dans les prochains mois.

Les salariés ainsi que les Organisations Syndicales ne sont pas dupes, cette stratégie vise à dépecer l’entreprise et diviser les salariés. C’est la politique de « la coquille vide ». Suppression d’emplois, casse industrielle, voilà les seules solutions concrètes apportées par le groupe.

En amont de ces annonces, l’ensemble des organisations syndicales CGT, CFE-CGC, FO et CFDT ont porté plusieurs solutions auprès de la direction, qui permettraient de « sortir d’une spirale de casse de l’outil industriel et de licenciements contraints ».  

D’autres choix sont possibles et existent.  

A l’unanimité, en instance du 23 septembre, les élus du CSE ont désigné un expert dans le cadre de cette procédure pour analyser le contenu de ce plan.

A ce jour, la direction sollicite chaque organisation syndicale pour aborder le contenu du PSE.  

L’ensemble des organisations syndicales CGT, CFE-CGC, FO et CFDT ont décidé « de ne pas négocier tant que les conclusions de l’expert ne seront pas remises au CSE et tant que la direction ne révisera pas sérieusement sa copie en y intégrant toutes les pistes qui permettraient de pérenniser et développer l’outil de travail. Aucune négociation n’est envisageable tant que les projets en cours d’étude ne seront pas mis au centre de la négociation.»

Dans ce contexte, Les organisations syndicales CGT, CFE-CGC, FO et CFDT de GazelEnergie appellent l’ensemble des salariés à être vigilants et prêts à se mobiliser pour obtenir un avenir, se traduisant par la pérennisation des emplois.

 

 Le 5 octobre 2020

mercredi 16 septembre 2020

Un projet industriel nécessaire à La Centrale de Gardanne pour la réponse aux besoins énergétiques des populations


 

COMMUNIQUE DE PRESSE du 16 septembre 2020



Mardi 15 septembre, la direction de GazelEnergie a convoqué un CSE pour présenter leur plan de licenciements aux représentants du personnel. Cette convocation s'est faite dans le cadre d'une réunion "R0" qui n'a aucune valeur juridique mais l'objectif de la direction était de lancer la communication auprès des travailleurs et de l'Etat.

La CGT, comme cela a déjà été affirmé, ne négociera pas la régression sociale et les licenciements. La seule discussion possible porte encore et toujours sur les projets industriels permettant de sauvegarder et développer l'activité du site et les emplois afin de garantir une indépendance énergétique et de répondre aux besoins des populations. L'avenir industriel du département est directement lié à notre capacité à produire de l'électricité.

De ce fait, les élus CGT ont quitté l'instance après avoir lu une déclaration. De plus, notre démarche syndicale a permis de convaincre les autres organisations syndicales de nous suivre et la totalité des élus a donc quitté la réunion.

GazelEnergie, qui reste sourde et totalement fermée à toute possibilité de négociation quant à l'avenir des travailleurs sur le site, a déjà convoqué le prochain CSE pour commencer à entamer la procédure du plan de licenciements. Cette première réunion se tiendra le 23 septembre 2020.

Par ailleurs, la position des travailleurs avec la CGT reste inchangée. Les démarches sont toujours en cours afin d'avancer sur un projet industriel pouvant assurer un avenir au site de Gardanne et aux emplois. C'est dans ce cadre qu'une rencontre s'est tenue entre la CGT et un investisseur potentiel en présence de nos experts à Paris mardi 15 septembre.

L'industriel en question, qui opère déjà en France sur plusieurs sites et dans le domaine de l'énergie et de l'environnement, se dit intéressé par notre projet et entend participer aux études en cours mandatées par la CGT.
Même s'il reste du chemin à parcourir, l'intérêt de cet industriel nous prouve que le projet porté par les travailleurs avec la CGT n'est pas une utopie. C'est grâce à la détermination et la mobilisation des travailleurs que nous irons au bout de notre démarche afin de mener notre projet à bien.

La Centrale de Gardanne vivra et la CGT ne laissera en aucun cas des licenciements se faire. L'avenir des travailleurs passe par la réalisation d'un projet industriel et c'est ce sur quoi nous travaillons. La CGT prendra donc toutes les dispositions nécessaires afin qu'un projet se réalise avec ou sans GazelEnergie et qu'aucun emploi ne soit supprimé.

CEUX QUI VIVENT SONT CEUX QUI LUTTENT


Contacts presse :    

  • Nicolas CASONI  06.26.64.63.46
  • Nadir HADJALI    06.30.86.20.95
 
 


samedi 12 septembre 2020

COMMUNIQUE DE PRESSE: La Centrale de Gardanne vivra avec les travailleurs



Depuis l'annonce par GazelEnergie mardi 8 septembre 2020 de mettre en place un plan de licenciements à la Centrale de Gardanne, les travailleurs avec la CGT ont une nouvelle fois décidé de prendre leur avenir en main.

Cette nouvelle attaque contre les travailleurs orchestrée par l'Etat et l'entreprise n'a pour objectif que de casser le tissu industriel et de s'opposer à toutes possibilités de poursuite de l'activité.

Ce plan de licenciements entre totalement dans les objectifs du gouvernement, du patronat et du MEDEF de détruire le statut IEG et les garanties qu'il apporte aux usagers comme base essentielle d'un service public de l'énergie.

A aucun moment l'Etat ou l'entreprise n'ont apporté de solutions industrielles permettant de maintenir et développer l'emploi sur le site. Au contraire, leurs seules propositions depuis le début portent sur les mesures d'accompagnement des licenciements.

La CGT reste disponible pour discuter de la mise en place d'un projet industriel permettant la pérennisation et le développement des emplois.

C'est dans ce contexte que les travailleurs avec la CGT ont décidé de porter leur projet sous une forme (SCIC : Société Coopérative d'Intérêt Collectif) permettant d'y intégrer pleinement l'ensemble des travailleurs ainsi que tous les acteurs et décideurs concernés.

Cela permettra de :

  • Maintenir et développer les outils de production et les emplois qui y sont associés.
  • Maintenir les capacités de production électrique afin de développer le tissu industriel dans le département.
  • Garantir une indépendance énergétique pour répondre aux besoins des populations.


Les travailleurs avec leur syndicat CGT réaffirment que la Centrale de Gardanne vivra avec les travailleurs en lutte et qu'un projet industriel verra le jour avec ou sans l'actionnaire actuel.

Le syndicat CGT de la Centrale de Gardanne appelle l'ensemble des travailleurs à s'inscrire encore plus massivement dans le processus départemental de la marche pour l'emploi et la dignité et dans toutes les actions afin d'obtenir satisfaction sur nos revendications.


CEUX QUI VIVENT SONT CEUX QUI LUTTENT



Contacts presse :

  • Nicolas CASONI    06.26.64.63.4
  • Nadir HADJALI    06.30.86.20.95


 

vendredi 19 juin 2020
















La direction de GazelEnergie (ex Uniper, ex E.On, ex Snet) poursuit dans sa logique de démantèlement de l’entreprise initié au début des années 2000 dans le cadre de la libéralisation du marché de l’énergie. Suite à l’annonce du gouvernement de fermer les dernières centrales au charbon, la direction accélère dans sa démarche d’accompagnement de cette mesure en filialisant toutes les entités de l’entreprise qui font rentrer de l’argent dans ses caisses (Codap - CCGT - Facturation). GazelEnergie Génération ne devient plus qu’un coût pour le groupe Tchèque EPH (appartenant à D. KRETINSKY).

Aujourd’hui, une nouvelle étape vers la fermeture de l’entreprise commence. Les premiers sacrifiés sur l’autel du libéralisme sont les 5 agents de la société Onet Sécurité du poste de garde de la Centrale de Gardanne.

Les agents ont été convoqués la semaine dernière par leur direction pour leur signifier leurs mutations contraintes vers d’autres sites aux quatre coins du département et leur remplacement par des maîtres-chiens à l’entrée de la Centrale de Gardanne.

Ils se sont réunis avec leur syndicat CGT et ont décidés de partir en grève reconductible à compter du mardi 16 juin 2020 contre le choix unilatéral des directions de la Centrale et d’Onet Sécurité de supprimer les agents d’accueil à l’entrée du site au profit d’agents de surveillance.

Les agents du poste d’accueil, totalement concernés par l’avenir de la Centrale de Gardanne, se mobilisent déjà depuis des années aux côtés des salariés de la Centrale pour obtenir un avenir sur le site. Ils sont convaincus qu’un autre avenir autre que celui décidé par les directions est possible sur le site.
  • Les travailleurs, unis et déterminés, avec l’union Locale CGT de Gardanne et les syndicats CGT à leurs côtés, mettront tout en œuvres pour obtenir satisfaction à leurs justes revendications qui sont : Maintien en poste des 5 agents sur le site de la Centrale de Gardanne
  • Formation cynophile pour les 5 agents


Les travailleurs de la Centrale de Gardanne sont et seront vigilants au sort de ces 5 agents et mettront tout en œuvre pour qu’ils obtiennent satisfaction à leurs justes revendications.



jeudi 18 juin 2020

Gardes de la Centrale de Gardanne: 3ème jour de grève.



















La direction de la Centrale de Gardanne projette de remplacer les gardes en charge de l'accueil sécurité de l'établissement par des maîtres chiens.

Les salariés en place n'ont aucune certitude quant à leur avenir.

Le syndicat CGT soutient leur démarche car l'avenir de ces salariés est indissociable de celui du personnel statutaire.

Outre le fait que l'on ne sait pas comment sera assuré l'accueil des visiteurs et des fournisseurs à l'avenir, la présence de maîtres chien inquiète les salariés.
Nous pensons que la démarche de la direction vise a sortir progressivement les entreprises sous traitantes utiles du site en vu de préparer la fermeture de la Centrale de Gardanne.

La solidarité et l'action sont indispensables pour soutenir la démarche des gardes et construire un avenir pour tous.


jeudi 28 mai 2020

Centrale de Gardanne: La direction organise la casse de l’outil et donc la fermeture de la Tranche 5

Après le renvoi par la direction en chômage partiel d’une partie du personnel de la tranche 5 le 17 mars 2020, les travailleurs avec la CGT avaient contesté ce choix. Les travailleurs maintenus en poste avaient exercé leur droit de retrait évoquant un manque de sécurité du personnel, des installations et du site par manque de moyens humains.

A maintes reprises, les travailleurs ont interpellé la direction avec leur Organisation CGT concernant les risques de maintenir cet effectif restreint après la période de confinement.

La direction est restée sur ses positions dogmatiques de choix d’économie de masse salariale tout en tentant d’instaurer la fatalité de la fermeture de la tranche charbon dans la tête des travailleurs et négligeant sciemment la sécurité du personnel, des installations et du site.

Les travailleurs et la CGT avaient raison.


Dans le poste d’après-midi du 27 mai, un basculement de source électrique a eu lieu et a engendré la mise à l’arrêt et en défaut de plusieurs installations de la dépollution. Ce genre de risques existe régulièrement mais grâce à la présence des effectifs nécessaires, ces incidents sont rapidement détectés et résolus.
Suite à ce basculement, les travailleurs présents ont constaté le déclenchement de l’arrosage sur l’ammoniaque ainsi que le déclenchement de tout le réseau électrique sur la dépollution, donc la mise à l’arrêt de toutes les installations et en particulier les agitateurs.

Dans un premier temps, la direction a décidé de faire condamner la sécurité incendie sur l’ammoniaque. Conscient du danger d’une telle manœuvre, le rondier ne l’a pas effectuée pour protéger les installations d’un possible incendie, en exerçant son droit de retrait.

Dans un second temps, la direction a sorti une procédure d’exploitation hasardeuse et incohérente pour le redémarrage des agitateurs mettant le personnel et les installations encore plus en danger.

La CGT et les travailleurs ont tenté d’interpeller la direction nationale sans succès, ont appelé l’ingénieur d’astreinte qui a refusé de se déplacer malgré la gravité de la situation et ont contacté le directeur de site qui a été dans l’incapacité d’apporter une solution garantissant la sécurité du personnel et des installations.

Les travailleurs avec la CGT ont pris leur responsabilité


Vu la gravité de la situation qui aurait pu nous mener à la casse de l’outil avec le colmatage des agitateurs et à la fermeture de la tranche 5, la CGT a décidé de mettre en place l’effectif nécessaire afin de garantir la sécurité du personnel qui travaille et des installations pour s’assurer un avenir.

A partir de ce jour, les travailleurs accompagnés de leur Organisation CGT ne laisseront pas la direction saboter l’outil industriel.

Les travailleurs avec la CGT mettront tout en œuvrent pour garantir la sécurité sur l’ensemble des installations et ne laisseront plus la possibilité à la direction de désorganiser les équipes et les services et d’hypothéquer notre avenir.

Sachez, messieurs dames de la direction, que vous n’êtes plus crédibles pour les travailleurs et que vous êtes, du local au national, relevés de vos fonctions.

vendredi 8 mai 2020

GAZELENERGIE Quand l’épidémie Covid19 est mise à profit !!!

La direction de GazelEnergie utilise, sans vergogne, les mesures publiées dans les ordonnances du gouvernement aux dépens des travailleurs de l’entreprise et de leurs droits.

Depuis le 16 mars dernier, l’entreprise utilise l’arme du chômage partiel d’une partie des salariés pour renflouer ses caisses.

Les conséquences sont importantes. Les agents en postes, en sous-effectif, ne peuvent assurer la sûreté et la sécurité des sites de la Centrale de Gardanne et d’Emile Huchet. Pendant ce temps, la direction continue ses petites affaires financières, cache ses intentions de restructuration au personnel ainsi qu’aux élus CGT et utilise des salariés d’entreprises sous-traitantes insuffisamment protégés pour travailler sur les installations.

De plus, la direction de l’entreprise a confirmé ce que les salariés et leur syndicat CGT craignaient:  le chômage partiel n’est pas lié uniquement à la question de l’épidémie en cours mais surtout à la perspective de fermeture de l’entreprise en application de la décision du président Macron de l’arrêt des tranches charbon avant 2022.

Parallèlement, GazelEnergie poursuit le processus de vente des tranches gaz de la Centrale d’Emile Huchet et du CODAP au groupe Total et se sert des salariés comme de pions. Quel avenir peut bien avoir une entreprise qui se coupe de ses principales sources de revenus ?

Le mode dégradé que nous subissons en ce moment ne doit pas être l’occasion d’acter des changements, d’organisation à quelque échelle que ce soit, du local au national. Les mesures prises par le gouvernement afin de contenir la propagation du virus COVID-19 doivent s’accompagner naturellement d’un arrêt total des réorganisations. Telle est la revendication de la Fédération Mine Energie CGT et de ses Syndicats formulée au gouvernement et aux employeurs en cette crise sanitaire mondiale.

La CGT, à plusieurs reprises, a affirmé qu’il ne serait pas acceptable de prendre des décisions dans cette période de crise alors que les salariés sont confinés chez eux et que les moyens d’expression sont restreints. Pourtant, il n’en est rien, la direction passe en force et sans concertation sur l’activité partielle demandée à l’Etat pour une période de 12 mois.

Que la direction ne se trompe pas, la CGT ne laissera pas un salarié dans la précarité de l’activité partielle et aura la même attention auprès de l’ensemble des travailleurs de la sous-traitance…

A ce jour, la direction contrainte et forcée met en place des groupes de travail sur la sortie du confinement. Ne nous méprenons pas, le mot « travail » n’est en fait que de l’affichage. Comment se fait-il que l’on réunisse des groupes de travail uniquement sur CEH, Provence et le CODAP mais rien au Siège, à Hornaing ni à Lucy, de plus aucunes de nos revendications majeures en terme sanitaire n’a été prises en compte, c’est une mascarade !!!

Ces réunions servent de cautions à la direction pour afficher au personnel qu’il y a un « dialogue social », il n’en est rien, de ce fait, notre organisation CGT n’assistera plus à ces réunions tant qu’iil n’y aura pas une réelle prise en compte des revendications des travailleurs portées par la CGT.

Dans ce contexte, pour permettre d’être au plus près de la réalité et cohérent sur les mesures de protection à mettre en place, notre organisation CGT a demandé à plusieurs reprises un planning échelonné de retour au travail sur les sites de la totalité des salariés. Mais il n’en est rien, la direction ne souhaite pas le dévoiler, elle se cache derrière cette fausse incompétence pour faire reprendre uniquement le personnel dont elle aurait besoin!!!

Sur la sortie du confinement, la CGT a fait des propositions concrètes : test de dépistage au volontariat pour l’ensemble des travailleurs, favoriser le télétravail pour ceux qui le souhaitent dans cette période épidémique, une reprise physique au volontariat, prise de température à l’entrée des sites et évidement les moyens sanitaires nécessaires (masque, gel désinfectant, etc.) avec des procédures d’interventions, d’exploitation, de sécurité, claires et réalistes qui sont attendus depuis le 17 mars.

A ce jour, la direction refuse la mise en place des tests de dépistage et réfute l’idée que la prise de température permet d’aider à la détection de la contamination, appuyée par la médecine du travail. Cette position est unique au niveau mondial !!!

Là encore, la direction cherche à faire des économies sur la sécurité et la santé des travailleurs et de leur famille. N’oublions pas que l’entreprise a versé plus de 1 million d’euros sous prétexte de sécuriser le site. Est-ce que notre sécurité sanitaire vaut moins que la sécurité de la direction ?

La reprise de toute activité est conditionnée par la présence des équipes d’exploitation au complet en poste pour assurer la sécurité de tous et ne doit pas se faire en fonction des besoins de la direction.

Sur l’avenir de l’entreprise, à Gardanne, les salariés et leur syndicat CGT poursuivent le travail sur le projet industriel avec l’étude de préfaisabilité menée par le cabinet BERIM et financée par l’État, obtenue après de longs mois de luttes. Des réunions se tiennent régulièrement sur la progression de notre projet, nous ferons un point d’étape à l’ensemble des travailleurs début Juin.

Mais qu'en est-il  des projets de la direction sur l’avenir industrielle du site?

Actuellement, la direction enferme les travailleurs chez eux sous excuse épidémique et occulte notre avenir sciemment. Certes, un nouvel actionnaire et une nouvelle direction générale jouent la montre et n’ont toujours pas présenté les orientations stratégiques. La feuille de route n’est pas clairement affichée sur l’avenir de l’entreprise. Si ce n’est une vente à la découpe et fermeture potentielle.                                                      

Nous ne pourrons compter que sur nous-même ainsi que notre inventivité et notre capacité à nous mobiliser pour défendre nos emplois et donner un avenir industriel à notre entreprise.

Le droit à l’énergie est déterminant pour le développement économique de l’emploi et la qualité de vie de tout un chacun. Il est temps que les intérêts privés cèdent le pas au travail pour la construction du bien commun. Cela passera par la nationalisation et la mise en gestion citoyenne et ouvrière de l’entreprise.

 Si nous laissons à la direction l’organisation du retour au travail, nous allons à la FERMETURE des sites et donc de l'entreprise.

Pour toutes ces raisons, la CGT appelle les travailleurs à être attentifs et réactifs à tout appel à la GREVE et à la mobilisation dans les jours qui arrivent pour revendiquer des conditions sanitaires, de sécurités et de sûreté au travail. Un retour planifié de l’ensemble des travailleurs sur les sites, un avenir industriel et une juste répartition des richesses.



CEUX QUI VIVENT SONT CEUX QUI LUTTENT

mardi 14 avril 2020

Centrale de Gardanne: Nos vies valent mieux que les profits de GazelEnergie

Pour la direction de GazelEnergie la sûreté du site de Gardanne et sécurité des travailleurs n’ont aucune importance par rapport à l’appât du gain.

Le 17 mars 2020, GazelEnergie renvoyait chez eux un certain nombre de salariés en confinement face à la progression de la pandémie en cours.

Cependant, les personnels en poste de production considèrent que des postes essentiels à la sûreté des installations ne sont plus pourvus. L’absence de salariés à ces postes met en danger la sécurité des personnels présents, du site et de la population environnante. Notamment à cause de la présence de produits chimiques et de risques d’incendie. Depuis lors, ils exercent un droit de retrait sans être entendus par la direction de l’entreprise.

Parallèlement, la Direction de l’entreprise fait faire des travaux à des entreprises sous-traitantes dans le secteur de la gestion des cendres sans tenir compte de l’évolution de la situation : pandémie, absence de salariés en charge de suivre les travaux, ... Bref ces salariés sont de la chair à virus. L’important étant que l’argent rentre dans les caisses !

La direction de GazelEnergie, interpellée régulièrement par notre organisation CGT à ces sujets reste muette. Aujourd’hui, elle relance l’activité des cendres sans répondre aux inquiétudes des salariés et de la CGT.

Face à cette situation inacceptable, Les Chefs de Manutention, solidaires avec les travailleurs des entreprises sous-traitantes ont décidé de se mettre en grève ce mardi 14 avril 2020 au matin, considérant que, la sécurité de ces salariés et la leur n’est assurée par les conditions de travail qui leur sont imposées.

Les salariés et leur syndicat CGT ne seraient pas opposés à la reprise de cette activité si leur sécurité était garantie et qu’elle se révélait de l’ordre du Service Public.

Pour gérer la situation, la Direction emploie un double langage selon l’interlocuteur ou le sujet abordé.

Selon la Direction, nous sommes une entreprise comme les autres! Bien. Mais dans ce cas tous les personnels « non nécessaires » au maintien en état de sûreté du site devraient être confinés chez eux. Il ne devrait pas y avoir, non plus, de travaux hormis ceux nécessaires au maintien de cet état de sûreté.

Selon les dires de la direction, notre rôle est stratégique pour les États, ce que la CGT partage et revendique depuis toujours. Il est temps que les intérêts privés cèdent le pas au travail pour la construction du bien commun. Cela passera par la nationalisation et la mise en gestion citoyenne et ouvrière de l’entreprise.

CEUX QUI VIVENT SONT CEUX QUI LUTTENT

jeudi 26 mars 2020

Victoire de la CGT aux élections professionnelles chez GazelEnergie



Ce 17 mars 2020, les élections de représentativité ont eu lieu au sein de GazelEnergie. Ces élections se sont déroulées dans le cadre de luttes pour assurer la pérennité de notre entreprise, de nos sites et de nos emplois.

Dans des circonstances d’organisation du vote exceptionnelles avec la mise en place du confinement décidé par l’État.

Malgré une décision unanime des organisations syndicales sur un report de ces élections dans ce contexte.

Avec les difficultés d’inscription sur les listes électorales pour que les salariés des entreprises sous-traitantes puissent exercer leurs droits démocratiques.

Avec le regroupement des établissements en une seule entité nationale donc en une instance unique

Après les médisances, colportages et mensonges variés de la direction nationale et locale sur l’action de la CGT.

Les travailleurs de GazelEnergie Génération et des entreprises sous-traitantes, par leurs votes, ont réaffirmé avec encore plus de force qu’en 2018, leur confiance dans leur organisation CGT et leur capacité d’action pour appuyer leurs revendications.

Avec une participation de 89%, ils ont accordé la majorité absolue de leurs suffrages à la CGT à hauteur de 50,13% permettant ainsi l’élection de 8 représentants titulaires CGT sur 13 au sein du Comité Social et économique de GazelEnergie Génération.



Collège
Titulaire
Suppléant
Cadre
Frédéric Burtin
Philippe Hoarau



Maîtrise
Florian Soto
Bastien Andujar
Bianca Sansinena
Pamela Ponsart
Nicolas Casoni
Philippe Miroux
Arnaud Pozo
Antony Duco
Daniel Simon

Exécution
Rémy Barrier
Frédéric Saez
Grégory Luc
Laury Brassens



Ce Comité Social et Economique (CSE) devra assurer les tâches dévolues à la Délégation du Personnel sur le plan revendicatif, au Comité Établissement quant aux questions économiques et sociales, et au CHSCT pour les questions ayant trait à la santé et aux conditions de travail qui se posent aux salariés es. Le tout avec moins de moyens dévolus par la loi.

L’efficacité des élus sera d’autant plus grande qu’ils pourront s’appuyer sur l’action revendicative de l’ensemble des salariés.

Une première réunion ordinaire s’est tenue, en visioconférence ce 24 mars 2020. Compte tenu des circonstances seules les élections du Secrétaire d’instance et celle du Trésorier ont eu lieu.

Secrétaire du CSE GazelEnergie Génération: Florian Soto
 
Trésorier du CSE GazelEnergie Génération: Arnaud Pozo
 
Un CSE extraordinaire s’est aussi tenu sur les questions de sureté des sites de production suite à la réorganisation du personnel par rapport au COVID 19.
Des motions de désaccord et d’interpellation des organismes compétents de l’État ont été votées à la majorité des Organisations Syndicales. Un compte rendu détaillé vous sera adressé ultérieurement sur la tenue des réunions CSE de ce 24 mars.

Le 17 mars dernier, l’ensemble des salariés de notre entreprise et des entreprises sous-traitantes  se sont mobilisés à un très haut  niveau pour faire vivre la démocratie


Demain, leur mobilisation nous permettra de gagner tous ensemble

un projet industriel  qui assurera

le maintien voire le développement de l’emploi

ainsi que la réponse aux besoins en énergie

 des entreprises et de la population





CEUX QUI VIVENT SONT CEUX QUI LUTTENT