mardi 25 décembre 2018

Négociations de vente entre UNIPER et EPH communiqué de la CGT


Les entreprises UNIPER et EPH viennent d'annoncer qu'elles sont en négociation exclusive pour le rachat de la filiale française d’UNIPER qui comporte 2 sites de production, à Saint-Avold avec 1 tranche charbon de 600MW et 2 tranches GAZ de 424 MW chacune, et Gardanne avec 1 tranche charbon de 600MW et 1 tranche Biomasse de 150MW, 2 sites à l’arrêt en Bourgogne à Montceau les mines et dans le Nord à Hornaing, ainsi que des parcs photovoltaïques et éoliens.

Dans le même temps, EPH et TOTAL auraient convenu d’un accord portant sur le rachat des groupes gaz de la Centrale Émile Huchet à Saint-Avold au 1er janvier 2020.

mardi 18 décembre 2018

Intervention CGT Centrale de Gardanne - Mairie de Gardanne - 18 décembre 2018


Bonjour camarades,

Tout d’abord, permettez-moi de vous saluer au nom du Syndicat CGT Centrale de Gardanne et de tous ses syndiqués.


Depuis l’annonce par le Chef de l’Etat de sa volonté de fermer les centrales fonctionnant au charbon en France au plus tard en 2021, les travailleurs concernés se mobilisent régulièrement pour leur avenir.

La CGT exige un moratoire sur le charbon afin de se laisser le temps de trouver des solutions d'avenir pour une exploitation responsable du charbon et la mise en place de moyens de production complémentaires permettant de répondre aux besoins des usagers et de l'industrie. Le moratoire est indispensable car aucun projet ne peut voir le jour dans les délais annoncés par le gouvernement.

samedi 15 décembre 2018

Le gouvernement modifie l’annexe 3 du statut pour favoriser les licenciements dans les IEG

A l’initiative des employeurs de la branche, notre fédération a été sollicitée dans le cadre d’un décret modifiant l’Annexe 3 du Statut et permettant de prendre en compte dans le calcul des pensions du régime spécial des IEG l’ensemble des périodes pendant lesquelles un agent de ce régime a perçu une rémunération du fait de la perte de son emploi.

Si de premier abord ce décret semble louable, qui plus est pour d’éventuelles ruptures conventionnelles ou des mises en retraite d’office, il en est tout autre pour les licenciements rêvés par certains.

En effet, depuis 2000, les chefs d’Etat et de gouvernement français ont accéléré la libéralisation et l’ouverture à la concurrence des secteurs du Gaz et de l’Electricité avec les dommages que nous connaissons tous. Par ces actes, nos entreprises sont fragilisées et le dumping social règne au sein de nos entreprises.

Maintenant, certaines entreprises comme UNIPER mais demain EDF ou ENGIE souhaitent avoir les mains totalement libres pour licencier.

Ce décret le permettra !


Notre fédération exige depuis de nombreuses années l’ouverture d’une négociation de Branche garantissant la sécurité de l’emploi et favorisant le plein-emploi dans la branche des IEG.

Dans ces conditions, la FNME CGT s’opposera à la modification proposée de l’Annexe 3 pour ne pas ouvrir la boîte de Pandore et faire ce cadeau au MEDEF des IEG.

vendredi 7 décembre 2018

Communiqué de presse: Le personnel de la Centrale de GARDANNE en grève reconductible


Depuis l'annonce par le Chef de l’État de sa volonté de fermer les centrales fonctionnant au charbon en France au plus tard en 2021, les travailleurs concernés se mobilisent régulièrement pour leur avenir.

La CGT exige un moratoire sur le charbon afin de se laisser le temps de trouver des solutions d'avenir pour une exploitation responsable du charbon et la mise en place de moyens de production complémentaires permettant de répondre aux besoins des usagers et de l'industrie. Le moratoire est indispensable car aucun projet ne peut voir le jour dans les délais annoncés par le gouvernement.

mardi 4 décembre 2018

Communiqué de presse du 4 décembre 2018


Depuis l'annonce par le Chef de l'Etat de sa volonté de fermer les centrales fonctionnant au charbon en France au plus tard en 2021, les travailleurs concernés se mobilisent régulièrement pour leur avenir.

La CGT exige un moratoire sur le charbon afin de se laisser le temps de trouver des solutions d'avenir pour une exploitation responsable du charbon et la mise en place de moyens de production complémentaires permettant de répondre aux besoins des usagers et de l'industrie.

Cette condition est indispensable car aucun projet ne peut voir le jour dans les délais annoncés par le gouvernement.

jeudi 18 octobre 2018

Lettre ouverte au gouvernement

Gardanne, le 18 octobre 2018



Il a fallut 4 jours de grève pour que la direction d’UNIPER réponde positivement aux revendications des travailleurs de la Centrale de Gardanne portées par leur syndicat CGT.

Pour rappel, la décision du Président Macron, de fermer les centrales au charbon, sans tenir compte des besoins énergétiques des populations, de l’industrie et des services publics et des emplois qui en découlent, est inacceptable.

Depuis l’annonce du gouvernement de l’arrêt des centrales charbon au plus tard en 2021, les travailleurs de la Centrale de Gardanne sont intervenus auprès des élus et des administrations concernées leur exprimant leurs revendications. Les travailleurs avec la CGT revendiquent l’obtention d’un moratoire sur l’arrêt du charbon afin de permettre la mise en place de projet complémentaire et alternatif au charbon tout en prenant en compte l’aspect environnemental.

Cependant, le silence de la direction d’UNIPER et son refus, jusqu’à présent, de travailler à un moratoire et à des projets industriels, tout en négociant en sous main avec le gouvernement des indemnités de fermeture, a amplifié la détermination des travailleurs.

Les travailleurs avec la CGT, excédés par l’obstination du gouvernement à faire rimer environnement avec suppressions d’emplois et par les manœuvres patronales visant à monnayer au mieux la fermeture des centrales, ont décidé d’une grève reconductible.

mardi 9 octobre 2018

Défense de l’emploi et de l’accès à l’énergie. Les salariés de la Centrale de Gardanne sont en grève reconductible

piquet de grève du 9 octobre 2018


Les salariés de la Centrale de Gardanne, soutenus par leur syndicat CGT, sont en grève reconductible depuis lundi 8 octobre 21h pour la défense du droit à l'accès à l'énergie pour tous et pour la défense de l'emploi.


Il est inconcevable, pour la CGT, alors que le déficit d'approvisionnement en électricité de la Provence est réel, que la direction d'UNIPER se contente de négocier des subventions avec l’État pour fermer la Centrale de Gardanne .


Il est, de même, inacceptable que l’État décide de la fermeture de la Centrale sans tenir compte du risque de pénurie d'électricité pour la population et les entreprises.

Il est indispensable que l'ensemble des acteurs du secteur se mettent autour de la table pour travailler à des projets complémentaires et/ou alternatifs qui permettent de répondre aux besoins énergétiques et de développer l'emploi.


La CGT revendique un moratoire sur la fin du charbon afin de se donner le temps nécessaire à la mise en place de projets énergétiques cohérents.


Dans tout les cas le droit à l'accès à l'énergie pour toutes et tous, conquis à la Libération, doit demeurer.

Il est de la responsabilité de l’État de l'organiser.

mercredi 3 octobre 2018

Lettre ouverte à Monsieur Poyer PDG d'UNIPER FRANCE

M. Poyer,

Les travailleurs d’Uniper France vivent une période très brouillée. Les annonces faites par le gouvernement sur son choix d’arrêter la production d’électricité à partir du charbon et le comportement de la direction, à tous les niveaux, nous laissent perplexe sur l’avenir de l’entreprise.

Depuis l’annonce du Président Macron de la fin du charbon en 2021, l’entreprise ne se dote d’aucun moyen afin de conserver voire développer l’outil industriel ainsi que les emplois directs et indirects qu’il génère. Au contraire, tous les signaux que vous envoyez démontrent plutôt une volonté de se débarrasser de l’entreprise et de vous dédouaner de toutes responsabilités dans cette conjoncture difficile et complexe.

Cette absence totale d’investissement humain et financier dans la recherche de solutions d’avenir n’est pas vraiment une originalité pour les travailleurs de la centrale de Gardanne.

Votre manque d’implication va jusqu’à ne donner aucune information, ni aux travailleurs ni à leurs représentants. Les orientations et décisions de l’entreprise ne parviennent que par l’intermédiaire de la presse.

Ces informations ne font que confirmer nos craintes : le seul intérêt d’Uniper face aux annonces depuis 2017 est l’accompagnement financier par l’Etat pour la fermeture du charbon.

jeudi 2 août 2018

Lettre ouverte au Directeur de la Centrale de Gardanne (UNIPER)

Monsieur,

J’accuse réception de votre courrier du 3 juillet 2018.

Je tiens tout d’abord à vous signifier mon étonnement suite à la lecture de votre courrier. Je suis tout simplement choqué de toutes les allégations qu’il contient.

Dans votre courrier, vous faites référence à des "événements" qui se seraient déroulés le 21 juin 2018.

En effet, les travailleurs de la Centrale de Gardanne accompagnés par la CGT sont venus vous interpeler pour protester contre le contenu des négociations de la veille.

D’abord, il est important de rappeler que la CGT se rend aux diverses négociations en tant que représentante des travailleurs. Les positions prises par mon organisation ne sont que le reflet de la volonté des travailleurs. Ces derniers étaient d’ailleurs très mécontents du contenu de la négociation du 20 juin 2018 où, contrairement à ce que vous prétendez, aucune proposition n’a été faite par la direction. A ce jour, les dernières propositions de la direction datent du 8 juin 2018, difficile donc de croire en vos prétendues avancées régulières. Aussi, vous faites référence à l’attribution immédiate d’une prime. Je suis désolé de constater que vous déformez la vérité. La prime en question sera versée en plusieurs fois et vous y avez mis des conditions.

Vous êtes même allé jusqu’à prétendre que les travailleurs de la Centrale de Gardanne ne travaillaient pas vraiment pendant la période de révision de la tranche P4B. Allégation qui n’a évidemment pas été appréciée par les travailleurs qui œuvrent au quotidien au bon fonctionnement de la Centrale de Gardanne.

De plus, je vous assure que l’objectif de la CGT n’est pas de tendre le climat social mais simplement d’aider les travailleurs à s’organiser afin de faire aboutir au mieux leurs revendications légitimes.

vendredi 20 avril 2018

Le syndicat CGT de la Centrale de Gardanne intensifie la lutte


Le 17 avril 2018, une délégation rassemblant les représentants CGT des travailleurs des centrales charbon et ceux des ports et docks, ont rencontré la cheffe de cabinet du ministre HULOT, Madame PAPPALARDO.

S’appuyant sur le programme électoral du Président Macron, la réponse du ministère a été très claire : il n’y aura aucun report de l’arrêt des centrales à charbon au-delà de 2021. Le ministère refuse aussi catégoriquement la proposition de la CGT d’un moratoire sur le charbon.

Aujourd’hui, les travailleurs doivent faire face à une volonté de l’État de fermer les centrales charbon sans qu’aucun projet complémentaire ne permette de garantir le maintien des capacités de production, de l’activité et des emplois. Les conséquences de ces choix dogmatiques sont l’augmentation des tarifs de l’électricité, la suppression des capacités de pointes répondant aux besoins des usagers et des industriels, la désindustrialisation des territoires ainsi que la suppression de millier d’emplois.

mercredi 18 avril 2018

Avenir des centrales à charbon Le ministère HULOT refuse un moratoire !



Le 17 avril 2018, les fédérations nationales des Mines et de l’Energie et des Ports et Docks ont rencontré la cheffe de cabinet du ministre HULOT, Madame PAPPALARDO.
 
Cette rencontre, que nous avons obtenue suite au courrier des deux fédérations et aux journées d’actions des 22 et 29 mars 2018, avait pour objectif d’obtenir un moratoire sur la décision de fermeture des centrales à charbon en 2022 et des conséquences qui en découlent.
 
La réponse du ministère a été très claire. il n’y aura aucun report de l’arrêt des centrales à charbon en 2022. 
 
Les seuls arguments du ministère étant « c’était dans le programme du Président MACRON » et « le Président veut être celui qui changera l’écologie dans le monde et pas qu’en France ».
 
Aucune concertation, aucune concession, toujours plus de répression… voilà les méthodes du Monarque MACRON et de ses valets, méthodes qui rappellent les plus sombres années de la France !
 
A cette fin de non-recevoir, les deux fédérations et leurs syndicats concernés vont continuer à interpeller les députés, les sénateurs et autres acteurs de la vie politique et économique afin que cette décision politique et dogmatique soit revue.
 
De plus, elles s’engagent à créer les conditions nécessaires à l’élévation du rapport de force pour obtenir le moratoire et n’excluent aucune forme et type d’action pour y parvenir.
 
Nous revendiquons que les centrales thermiques charbon puissent poursuivre leur exploitation au-delà de 2022 ! 
 
La FNME CGT exige la tenue d’une table ronde avec l’ensemble des acteurs concernés pour obtenir un avenir pérenne pour chaque site avec des projets complémentaires permettant de garantir l’activité et les emplois de chacun.
 
Dans ce cadre, la FNME CGT appelle l’ensemble des travailleurs et des syndicats concernés par l’annonce de fermeture des centrales à charbon à s’inscrire pleinement dans le processus de lutte de la Fédération Nationale Mines et Energie CGT et à créer les conditions de la convergence de lutte avec toutes les organisations CGT de proximité pour obtenir satisfaction sur nos revendications.
 
Le présent est fait de luttes pour que l’avenir nous appartienne !

mardi 17 avril 2018

FERMETURE DU CHARBON = AUGMENTATION DU PRIX DE L'ÉLECTRICITÉ ET 1000 SUPPRESSIONS D'EMPLOIS DANS LE DÉPARTEMENT

Depuis les élections, l'ancien ministre Macron devenu président n'a pas épargné les travailleurs. Toutes les lois portées par son gouvernement et votées par ses député(e)s détruisent peu à peu notre modèle social et enrichissent toujours les puissants.

Le secteur énergétique n'est pas épargné. Macron a annoncé l'arrêt des Centrales charbon d'ici 2021 au plus tard en prétextant vouloir limiter les émissions de CO2. La réalité est toute autre.

Le charbon représente seulement 1% des émissions de CO2 en France. L'impact sur l'environnement de cette décision politique est donc négligeable.

Il n'y a aucune cohérence à fermer des moyens de production au charbon si c'est pour importer de l'électricité des pays frontaliers qui sera produite à partir du même combustible. La France va perdre son indépendance de production électrique.

46% de l'électricité dans le monde est produite à partir du charbon. L'enjeu n'est pas de fermer les 4 centrales restantes en France mais de développer des technologies permettant de limiter l'impact environnemental de la production à partir du charbon et d'exporter ces technologies dans le monde. Contrairement à la fermeture des centrales française, la recherche peut avoir un réel et important impact positif sur l'environnement et sur l’emploi.
De plus, le charbon est la ressource la mieux répartie dans le monde. Le charbon favorise les circuits courts et n'est pas l'objet de conflit guerrier comme d'autres ressources (gaz, pétrole, uranium, lithium...).

La protection de l'environnement ne peut pas rimer systématiquement avec suppressions d'emplois.

Bien au contraire, et y associer la recherche pourrait permettre de créer de nombreux emplois. 

L'activité de la Centrale de Gardanne génère 1000 emplois dans le département des Bouches du Rhône. En France ce sont 5000 emplois qui sont menacés. Le gouvernement ne peut pas prétendre essayer de créer des emplois et en supprimer 5000 sous de faux prétexte.

L'impact pour les usagers se fera sentir directement sur la facture d'électricité.


En effet, supprimer des capacités de production « de pointe » c’est raréfier l’offre et favoriser la spéculation sur le prix de l’électricité. Donc augmenter le prix de l’électricité dans les moments où la population en a le plus besoin. En raréfiant une ressource, on fait augmenter son prix.

Aussi, Les seules réponses concrètes du gouvernement pour passer les pics de consommation sont l'effacement (rémunération des gros consommateurs pour ne pas consommer dans les moments critiques) et le délestage (coupures d'électricité principalement chez les particuliers). À aucun moment la priorité n’est donnée à la réponse aux besoins des usagers et de l'industrie.

La CGT exige un moratoire sur le charbon afin de trouver des solutions d'avenir pour une exploitation responsable du charbon et la mise en place de moyens de production complémentaires permettant de répondre aux besoins des usagers et de l'industrie.


CEUX QUI VIVENT SONT CEUX QUI LUTTENT

mardi 10 avril 2018

Une parodie de négociation !

 

Les réunions de négociations dites NAO ont été une réelle mascarade.



Tout d'abord, sur la forme. Il aura fallu attendre la troisième séance de négociation pour enfin connaitre les réelles motivations de la Direction. Les deux premières n'ont offert aucune marge de négociation, ce qui prouve que la Direction avait déjà échafaudé l'accord définitif avant même le début des pourparlers. Difficile de débattre lorsque la Direction se refuse à prendre en compte les propositions alternatives de la CGT. De plus, la direction soumet à signature un accord proposé 5 jours plus tôt, ce qui rend la consultation des syndiqués CGT impossible. La CGT attend un changement radical dans la manière d'aborder ces échéances et dans les méthodes de travail et de négociation.

Ensuite sur le fond. L'accord proposé par la direction, 300 NR à se répartir entre les périmètres de Huchet, Gardanne et du siège est plus qu’insuffisant pour la CGT. Le haut commandement faisant la sourde oreille sur les revendications salariales depuis deux ans, se retrouve confronté à des mouvements de contestation des travailleurs.

De plus, la direction ne veut pas communiquer la répartition entre les sites, n’évoque pas la répartition Femme/Homme ni celle des GF / NR. Or, 1 GF diminue mécaniquement de 2, voire de 4, le nombre d'avancements. La CGT, exige une transparence totale sur la répartition des avancements et des reclassements. Il est inacceptable de voir que certaines carrières sont davantage boostées au détriment d'autres. C'est notre rôle d'assurer une équité de distribution.

Trop d'inégalités et de disparités nuit à la cohésion entre salariés !


Enfin un sujet complémentaire a été partiellement abordé dans les négociations, le temps de travail. La direction souhaite instaurer "le forfait jour". Il s'agirait pour les salariés de renoncer, au volontariat, à leurs jours RTT pour obtenir des NR en contrepartie.

En gros, la direction nous dit : « Achetez nous vos NR ! »


Cela pose plusieurs problèmes :

- Tout d'abord, pour la CGT c'est une régression sociale sur la question des 35h. Uniper, en France, acterait la remise en cause du temps de travail, là où des entreprises allemandes travaillent pour passer à des semaines de 28h. Travailler plus pour gagner pareil, vu qu’un salarié qui ne prend pas ses RTT a déjà la possibilité de se les faire payer.

- Sur la base du "volontariat" : cela sous-entend qu’un tel accord déséquilibrait le partage des promotions, supprimerait la cohérence dans les familles de références et serait discriminatoire pour les salariés en 3x8 qui seraient exclus de ce dispositif.

Le forfait jour ferait fondre le nombre de NR destinés à l’évolution salariale des agents très rapidement et détournerait l’accord salarial vers la pseudo indemnisation de l’augmentation du temps de travail.

Nous comprenons mieux pourquoi la direction ne veut donner aucun élément sur la répartition.

Pour toutes ces raisons, La CGT refuse de signer un tel accord et exige l’ouverture de réelles négociations salariales !   

mardi 3 avril 2018

Compte rendu de la Bilatérale CGT / Direction nationale UNIPER du 13 mars 2018


Le mardi 13 mars 2018 s’est tenue une réunion bilatérale entre la direction nationale d’UNIPER et la CGT.
Le PDG, Luc Poyer, a ouvert cette réunion en annonçant qu’il n’avait qu’1h30 à consacrer à notre organisation syndicale.
Cette attitude reflète bien la considération que porte la Direction aux salariés et à l’organisation syndicale qu’ils se sont donnée comme majoritaire en juin et décembre derniers.
Alors que nous devons faire face :
  • aux choix politiques de l’Etat quant à l’avenir du charbon et trouver une solution pérenne pour les sites de production.
  • Que l’entreprise est en train de changer de mains : Fortum ayant acquis la majorité du capital
  • Un dialogue social en panne
Il semblerait que cela ne mérite pas de réelles discussions.
La CGT déplore l’attitude du PDG qui est absent dans l’entreprise et qui semble ignorer les réelles préoccupations, inquiétudes et revendications des travailleurs.
Dans son introduction sur la question du charbon, la direction avoue, en filigrane , qu’elle ne cherche qu’à tirer des bénéfices financiers de la fermeture du charbon. Pour elle l’important n’est pas la date de fermeture mais bien les « modalités mises en place par le gouvernement ».
Après avoir fait quelques minutes d’introduction sur la question du charbon, nous avons très vite compris que la position de la direction ne cherche qu’à tirer des bénéfices financiers de la fermeture des groupes charbon. La délégation CGT a même assisté à un renversement de la communication de la Direction d’UNIPER : « le charbon est rentable ». Nombre de « Flash Info » affirmant le contraire pour justifier l’austérité salariale et les suppressions d’emploi doivent se retourner dans leur poubelle. En fait la Direction d’UNIPER cherche juste à monter le niveau d’éventuels dédommagements que lui paierait l’État en cas de fermeture des tranches charbon. La société a utilisé les mêmes méthodes en Allemagne lors de la fermeture des centrales nucléaires.
La CGT considère que les centrales au charbon sont une composante nécessaire du mix énergétique au service de la population et des entreprises. Si elles sont « rentables », les marges dégagées doivent servir à faire émerger des projets permettant de réduire les émissions de gaz à effet de serre et d’autres complémentaires. Tout cela demande du temps. Pour ne pas créer un trou de production qui pénaliserait les usagers, la date butoire a toute son importance.
Question improbable de la part du PDG : « pouvez-vous nous dire si nous pouvons licencier aux IEG ? »
Pour la CGT, la direction se trompe d’interlocuteur en posant ce genre d’interrogation.
Les explications à cette question suivent : le DTRH accompagné de sa juriste et de son directeur de la production annoncent leur volonté de mettre en place un nouveau PSE spécifique aux sites de Lucy et d’Hornaing dès le prochain CCE et sans passer par la case de la négociation.
La Direction voudrait expérimenter à la maille de ces 2 sites cette méthode de suppressions d’emplois avant de la mettre en œuvre au niveau du reste de l’entreprise en cas de fermeture des tranches charbon.
A ce moment là de la réunion la coupe à débordée pour la CGT.
Dernier point abordé : le droit syndical et le dialogue social dans l’entreprise. La réponse de la direction est claire : « vous êtes 30% au dessus de ce qui reste du code du travail. Circulez, il n’y a plus rien à voir. »
Dans un contexte aussi particulier d’annonces sur la fermeture des tranches charbons et l’avenir de l’entreprise, comment la direction ne peut pas comprendre que l’activité syndicale est multipliée par « X ». A moins que son objectif, soit de museler l’expression des travailleurs.
A l’heure du déjeuner, pour M. Poyer, la CGT a donc décidé de partir en même temps que le PDG.
Voilà ce qu’accorde la direction à l’organisation majoritaire dans l’entreprise à hauteur de 53%, dans un contexte plus que tendu sur des sujets aussi important : 1h30 …
Pour assurer notre avenir, nous allons devoir nous mobiliser et créer le rapport de force nécessaire à faire aboutir nos revendications.


CEUX QUI VIVENT SONT CEUX QUI LUTTENT

vendredi 9 février 2018

Voeux 2018 du syndicat CGT de la Centrale de Gardanne


  Bonsoir,

le syndicat CGT de la Centrale de Gardanne vous présente ses meilleurs vœux pour cette année 2018.
Avant de tracer les perspectives que nous souhaitons construire pour cette nouvelle année, il est nécessaire de faire un bilan de l’année qui vient de s’écouler.

2017 a été marquée, pour ce qui concerne le personnel de la centrale de Gardanne par des conflits à répétition autour des salaires, de l’emploi, de l’organisation et des conditions de travail. Des conflits dus à une direction qui décide et ne tient à aucun moment compte des besoins et du point de vue des salariés. Une direction qui appelle « négociation » une réunion d’information où elle communique aux Organisations Syndicales ses projets et leur demande de les valider par leur signature. Bien évidemment il y a des serviles qui s’empressent de d’utiliser leur stylo au nom « des miettes à ramasser ».

jeudi 8 février 2018

450 EMPLOIS SUPPRIMES A LA CENTRALE DE GARDANNE



Depuis plusieurs mois, la CGT interpelle la direction sur les annonces du gouvernement sur l'arrêt des tranches charbon en France.

Les fédérations CGT Mines-Énergie et Ports et Docks ont sollicité et obtenu plusieurs rencontres avec les ministères de l'écologie et de l'économie et des finances ainsi que la commission d'enquêtes chargée de mesurer l'impact économique social et financier de l'arrêt du charbon en France.

jeudi 1 février 2018

Rencontre mission interministérielle sur la fermeture des centrales à charbon

















Après l’annonce officielle de l’arrêt de la production des centrales à charbon par le gouvernement en juillet dernier, les fédérations nationales des ports et docks et des mines et de l’énergie ont rencontré à l’automne les Conseillers du Ministre de l’Economie et le Premier Ministre.

Lors de ces rencontres, il nous avait été confirmé la décision et la mise en place d’une mission interministérielle afin de "procéder à une analyse de la situation de chacun des territoires concernés, sous leurs différents aspects : environnementaux, économiques, sociaux et financiers".

Mercredi 24 janvier matin, une délégation de la Fédération Nationale des Ports et Docks CGT et de la Fédération Nationale Mines et Energie CGT a été reçue par les membres de cette mission qui nous ont confirmé la volonté d’entreprendre l’arrêt de ces sites.

jeudi 25 janvier 2018

2018 commence sous le signe de la lutte

Sans attendre que les récents élus puissent porter la parole des salariés dans les Instances Représentatives du Personnel, la Direction d’UNIPER  commence déjà à parler de fermeture du charbon niant ainsi l’utilité du dialogue social et ne reconnaissant pas les 53% de représentativité de la CGT dans l’entreprise.