vendredi 24 novembre 2017

Centrale de Gardanne - Les salariés agissent pour construire leur avenir


UNIPER est une entreprise où le dialogue social est absent depuis l’arrivée E.ON dans le capital. Pour mémoire, il aura fallu six jours de grève sur le site de Gardanne pour que la « Direction » daigne ouvrir ce qu’elle a appelé des négociations,  sans rien amener de réponses aux revendications des salariés en lutte avec leur syndicat CGT. Le syndicat a donc décidé de suspendre le processus de négociations jusqu’à ce que la direction publie des propositions permettant réellement de sortir du conflit.



Dans ce contexte de tension, le chef de l’État a annoncé, lors de la COP 23, sa décision de fermer les centrales à charbon françaises en 2021, au plus tard.

Pour la CGT, cette décision est de la poudre aux yeux au regard des rejets de CO2. Les centrales à charbon représentant moins de 1% des émissions de CO2 en France.  Les arguments que la CGT avançait pendant la lutte contre la taxe carbone sont toujours d’actualité. En conséquence, les salariés, avec la CGT, font leur priorité la lutte contre la fermeture des centrales charbon.

Quand le gouvernement parle de transition énergétique, il ment!!


Pour que la transition puisse exister, il faut conserver les moyens de production en service jusqu'à la mise en place de nouvelles capacités de production moins polluantes. Plusieurs axes sont à retenir, l'adaptation des outils de production existants et la création de nouvelles installations.


  • La CGT revendique le maintien en activité des centrales charbon et des investissements dans la recherche pour une production moins polluante. L'état doit obliger les entreprises à investir plutôt que d'acter des fermetures et des milliers de licenciements.
  • La CGT revendique le maintien des capacités de production pour garantir l'approvisionnement en énergie et ainsi permettre de conserver l'industrie en France voire de la développer.
  • La CGT revendique le maintien voire la création d'emplois statutaires.


Pour joindre le geste à la parole, les salariés de la Centrale de Gardanne, avec leur syndicat CGT, se sont invités ce jeudi 23 novembre 2017 au siège de la Représentation de la Commission Européenne à Marseille. Une délégation a été reçue par le Directeur M Dumort. Les délégués ont présenté à cette personne les risques que font courir le projet de fermeture de la Centrale de Gardanne en termes d’emploi (plus de 1000 personnes concernées dans le département) et de fiabilité de l’approvisionnement en électricité dans une région déjà sous équipée en moyens de production électrique. M Dumort s’est engagé à alerter les représentants de l’Etat et de la Région ainsi que mes parlementaires européens à ce sujet.
Une nouvelle rencontre devrait avoir lieu prochainement sur le site de Gardanne en compagnie d’un représentant du Parlement Européen..

Notre objectif est d’aboutir à une solution pérenne qui permette de sauver, voire de développer l’emploi sur la centrale et de répondre aux besoins de la population et des entreprises de la région dans de bonnes conditions


CEUX QUI VIVENT SONT CEUX QUI LUTTENT

contact presse
Nicolas Casoni 06 26 64 63 46
Nadir Hadjali:  06 30 86 20 95

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