Parce que :
La direction ne voulant pas faire le nécessaire pour sortir
de la situation conflictuelle que connait le site de Gardanne actuellement,
elle ressort son arme favorite, le flash info ! Et encore une fois la communication
de la direction est remplie de mensonges.
Si la direction se pose la question du pourquoi de la grève,
nous allons encore une fois clarifier ce point même si 7 rencontres ont eu lieu
avec MM. POYER, DUPONT, SIMILE, BRYSON, RÜMMLER, JACQUEMONT, WEBER. Les
salariés de la Centrale de Gardanne sont en grève sur des revendications
salariales qui touchent l'ensemble des services, l'avenir du site et des
emplois suite aux annonces du gouvernement et de la direction nationale, ainsi
que pour peser sur les négociations de branche pour le SNB.
La direction parle de
scénario organisé. Il est vrai que les salariés avec la CGT ont su s'organiser
afin de mener cette lutte pour défendre leurs revendications mais à aucun
moment il ne s'agit de grèves tournantes.
La direction prétend que le salarié gréviste a refusé
d'appliquer un message SAS. C'est un mensonge !! Le salarié gréviste a été
renvoyé en astreinte par la direction à 7h30 sans lui donner aucun moyen d'être
joignable. N'étant plus à son poste de travail, il n'a jamais eu la moindre
information sur un message SAS arrivé pourtant à 7h06. La direction a donc pris
la responsabilité de faire partir le gréviste au lieu de le maintenir en poste
après l'apparition du message SAS. Ce point est d'ailleurs un des nombreux
exemples d'incohérence totale de la note de requièrement.
Le flash info annonce que l'entreprise a perdu plus de 5M€
depuis fin octobre. Si ce chiffre est réel, cela rend la direction encore plus
irresponsable si on considère que cet argent aurait pu régler toutes les
revendications salariales sur plusieurs années.
Le dernier point du flash info serait amusant s'il n'était
pas de mauvaise foi. La direction annonce interrompre les discussions en cours…
Alors qu'aucune discussion n'est en cours depuis le 15 novembre 2017 !! De plus
les seules négociations qui ont eu lieu n'ont pas permis d'apaiser les tensions
sur les revendications salariales qui existent depuis plus d'un an (voir flash
info de septembre 2016). Et quand le DRH national est venu pour négocier en
direct, il n'avait en réalité qu'une demande à formuler : ne plus jamais faire
grève. Évidemment cet engagement est impossible à prendre pour les salariés et
notre organisation syndicale CGT.
Pour aller au bout de
l'absurde, la CGT lui a même proposé de ne plus faire grève sur les salaires
jusqu'en 2019 si la direction répondait favorablement à 100% des revendications
salariales.
Réponse de la
direction nationale : pas possible car ça ne garantit pas de ne pas avoir de
conflit sur autre chose. La direction a vraiment une mauvaise lecture de la
situation si elle n'a pas identifié que les revendications salariales étaient
un point chaud depuis plusieurs années.
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