Depuis plusieurs mois, la CGT interpelle la direction sur les annonces du gouvernement sur l'arrêt des tranches charbon en France.
Les fédérations CGT Mines-Énergie et Ports et Docks ont sollicité et obtenu plusieurs rencontres avec les ministères de l'écologie et de l'économie et des finances ainsi que la commission d'enquêtes chargée de mesurer l'impact économique social et financier de l'arrêt du charbon en France.
Lors de ces rencontres les 2 fédérations CGT ont affirmé toute leur détermination à maintenir l'acticité charbon dans le cadre du mix énergétique en se basant sur l'argumentaire développé y compris localement. Pour rappel, l'arrêt du charbon en France est totalement incohérent avec l'utilisation du charbon aux niveaux européen et mondial, la comparaison entre le charbon et les énergies renouvelables est absurde car elle ne répondent pas aux mêmes besoins (base/pointe) ou encore l'avantage de la bonne répartition du charbon sur l'ensemble de la planète…
Au niveau local, le syndicat CGT de la Centrale de Gardanne a entamé la même démarche en interpellant les élus locaux, les responsables des partis politiques, les représentants de l'état, le Conseil Régional et Départemental.
Plusieurs rencontres déjà ont eu lieu : Mairie de Gardanne, Conseiller départemental (PCF), Député PCF de Martigues, Député LREM de Gardanne et le directeur de la SEMAG (aménagement du territoire de Gardanne et sa région).
Lors de ces rencontres, le syndicat CGT de la Centrale de Gardanne a soutenu le même argumentaire qu'au niveau national.
À tous les niveaux, l'argumentaire de la CGT ne souffre d'aucune contestation sur le fond.
Dans l'entreprise, le comportement de la direction est inacceptable. Aucune communication n'est faite auprès du personnel pour les informer du travail qui pourrait être fait pour combattre l'arrêt du charbon ou pour le démarrage de la Biomasse. La raison est évidente, ils sont d'accord avec la position du gouvernement. Leur seul objectif est de démanteler l'entreprise en se remplissant les poches aidé par les ordonnances Macron qui faciliteront le licenciement des travailleurs. À aujourd'hui, seules des réunions en petit comité se tiennent pour déverser leur propagande patronale et mensongère.
Pour toutes ces raisons, la CGT appelle l'ensemble des travailleurs, statutaires et sous-traitants à se réunir le jour de la visite de la commission d'enquête afin d'affirmer ensemble notre volonté de maintenir notre activité charbon et nos emplois.
Le 13 février 2018 à 13h devant le local CGT
La CGT fera un compte rendu de la rencontre avec la commission d'enquête dès la sortie de la réunion.
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