jeudi 1 février 2018

Rencontre mission interministérielle sur la fermeture des centrales à charbon

















Après l’annonce officielle de l’arrêt de la production des centrales à charbon par le gouvernement en juillet dernier, les fédérations nationales des ports et docks et des mines et de l’énergie ont rencontré à l’automne les Conseillers du Ministre de l’Economie et le Premier Ministre.

Lors de ces rencontres, il nous avait été confirmé la décision et la mise en place d’une mission interministérielle afin de "procéder à une analyse de la situation de chacun des territoires concernés, sous leurs différents aspects : environnementaux, économiques, sociaux et financiers".

Mercredi 24 janvier matin, une délégation de la Fédération Nationale des Ports et Docks CGT et de la Fédération Nationale Mines et Energie CGT a été reçue par les membres de cette mission qui nous ont confirmé la volonté d’entreprendre l’arrêt de ces sites.



 Nous avons bien entendu fait part de notre opposition à cette décision purement politique dans la continuité de la casse sociale et industrielle voulue par Macron et son gouvernement.

Pour rappel, les rejets de CO2 des centrales à charbon représentent moins de 1 % du total émis en France. 

Rappelons aussi que le gouvernement précédent s’était engagé à une table ronde avec l’ensemble des acteurs économiques, politiques et institutionnels concernés par cette décision qui engendrerait la perte de plus de 5 000 emplois.

Ces pertes d’emplois, interviennent dans des départements déjà fortement touchés par la désindustrialisation et la casse sociale.

 Des solutions existent pour diminuer les rejets de CO2, des projets alternatifs sont en étude, mais une décision de fermeture pure et dure ne peut être acceptée par les salariés concernés directement ou indirectement.

Nous ne pouvons tolérer de telles décisions prises dans un objectif électoraliste visant à conserver le soutien de ceux qui pensent l’avenir "en vert" comme M. Hulot...

Nous devons amplifier le travail local et national pour obtenir le retrait de cette décision et une réflexion plus large sur ce sujet et les enjeux liés.

Les fédérations nationales des ports et docks et des mines et de l’énergie, avec toutes les organisations de la CGT, créeront les conditions de l’amplification des mobilisations afin de faire cesser cette désindustrialisation.

Le gouvernement et son monarque doivent entendre la gronde sociale montante sous peine d’un embrasement des secteurs d’activités concernés.

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