jeudi 14 février 2019

Les grévistes autorisent les essais Biomasse

Depuis le 7 décembre dernier les travailleurs, avec leur syndicat CGT, se sont engagés dans une lutte porteuse d’un espoir d’avenir. Celui d’obtenir un moratoire pour les Centrales à charbon qui leur laisserait le temps de participer à la construction d’un projet industriel garantissant le maintien de l’emploi y compris la sous traitance et permettant de répondre aux besoins des usagers et de l'industrie sur le long terme.

La Tranche 4 Biomasse constitue aussi un élément de notre site pour l’emploi et la production électrique. Depuis sa mise en service, elle n’a pas donné satisfaction en matière de disponibilité et de fiabilité.



Après avoir fait effectuer un certain nombre de travaux, la centrale doit mener à bien des essais afin d’évaluer les améliorations obtenues et déterminer les tâches restantes pour la révision prévue au printemps.

Le combat mené par les travailleurs de la Centrale avec la CGT porte sur l'avenir de nos outils de production et cet avenir passe aussi par la remise en état des installations.

 Les travailleurs et leur syndicat CGT réunis en assemblée de gréviste ont décidé d'autoriser l'entreprise à lancer cette série d’essais qui sera réalisée par des agents en lutte pour l’essentiel.

Notre lutte n'étant pas suspendue, le piquet de grève a défini une durée limite de 10 jours pour la réalisation des essais.

Le piquet de grève et la lutte des travailleurs ne cesseront pas pendant cette période. L'objectif reste le même, l'obtention d'un moratoire et de projets industriels permettant de sauvegarder les capacités de production et l'ensemble des emplois.


La détermination des travailleurs reste sans faille même après la rencontre en préfecture du 12 février 2019 où les représentants de l'état ont tenté de justifier techniquement la décision dogmatique d'arrêter les centrales charbon.

Face à cette position, la CGT a réaffirmé sa position de laisser le temps nécessaire à la recherche de projets industriels permettant de répondre aux besoins des populations et de maintenir l'ensemble des emplois et les capacités de production.

La position de l'unanimité des élus politiques était en faveur du moratoire afin de travailler sur une réelle transition énergétique.

La transition écologique ne peut pas se limiter à des annonces de fermeture et des suppressions de milliers d'emplois.

La direction n'a porté ni la question du moratoire ni la question des projets industriels. Elle a seulement demandé des moyens financiers pour accompagner la fermeture.

L'entêtement du gouvernement et les manœuvre de la direction sont confrontés à la détermination des travailleurs.

Les travailleurs avec la CGT ont décidé de poursuivre leur combat jusqu'à ce que leur avenir industriel soit garanti.


CEUX QUI VIVENT SONT CEUX QUI LUTTENT

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