samedi 9 novembre 2019

Destruction de l’emploi : Etat et Gazelénergie complices !


Depuis que le Président Macron met en œuvre son projet de fermeture des Centrales à charbon, l’actionnaire de la Centrale de Gardanne, anciennement UNIPER puis GAZELENERGIE, est figé. Incapable de proposer quoi que soit pour maintenir la production d'électricité et l'emploi sur le site. Les salariés de la Centrale de Gardanne avec leur syndicat CGT ont rencontré les élus politiques et représentants de l’état. Ils leurs ont réaffirmé l’utilité des sites comme celui de Gardanne pour répondre aux besoins énergétiques de la population et des entreprises en rappelant que mille emplois sont en jeux dans le département des Bouches du Rhône.

Faute de réponse satisfaisante, les salariés avec leur syndicat CGT, ont décidé de se mettre en grève le 7 décembre 2018. Parallèlement, le syndicat CGT, en s’appuyant sur le bureau d’étude BERIM, a travaillé sur un projet alternatif pour construire une plateforme énergétique sur le site de Gardanne. Ce projet permettrait de faire vivre l’économie circulaire, de récupérer le gaz carbonique, de construire des unités de gazéification et de mettre en place une plateforme de tri et de valorisation des déchets multiples.



Au-delà de répondre aux besoins énergétiques de notre région, de s’inscrire dans les objectifs de réduction de l’enfouissement des déchets multiples et de réduire les émissions de gaz à effets de serres, ce projet permet le maintien voire le développement de l’emploi sur le département des Bouches du Rhône.


Depuis le début de ce conflit, les salariés ont tenté diverses ouvertures vers la Direction de l’Entreprise pour trouver une solution. Ils ont assumé, à deux reprises, la réalisation d’essais techniques sur la tranche 4 biomasse. Le mouvement a été suspendu entre le 6 aout et le 12 septembre après l’obtention d’une réunion CGT, GAZELENERGIE et État ainsi que l’engagement de l’entreprise à financer les travaux nécessaires au bon fonctionnement des installations. La réunion tripartite devait créer les conditions de la réalisation de projets industriels maintenant à minima l’emplois existant.

Il aura fallu une reprise du conflit par les salariés pour que l’État et l’entreprise accepte de financer, en partie, l’étude du projet présenté par la CGT. A aucun moment GAZELENERGIE et l’État n’ont respecté leurs engagements. La seule réponse aura été de trainer 4 responsables de la CGT en justice.

La question d’une collusion, d’une complicité entre l’État et le milliardaire nouvel actionnaire de GAZELENERGIE ne se pose plus. Les deux s’associent pour supprimer 1000 emplois dans le département. Une chose est certaine, les salariés et leur syndicat CGT ne les laisseront pas faire.

Les travailleurs avec la CGT mettront tout en œuvre pour assurer la poursuite de l’activité énergétique sur le site de Gardanne et sauver les emplois.

CEUX QUI VIVENT SONT CEUX QUI LUTTENT


Contact presse :
  • Nadir Hadjali 06 30 86 20 95
  • Nicolas Casoni : 06 26 64 63 46

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