Il n'a pas été difficile de comprendre que l'objectif de la direction n'était pas vraiment de faire débloquer le site qui ne l'était pas mais bien de s'attaquer directement à la lutte que mènent les travailleurs depuis le 7 décembre 2018 pour la sauvegarde des outils de production et des 1000 emplois qui en dépendent.
Pour s'en rendre compte il suffisait de lire les demandes que la direction avait formulées. En effet, outre les demandes d'astreinte financière la direction souhaitait que soit ordonnée l'utilisation des forces de l'ordre pour faire démonter le piquet de grève.
La mobilisation des travailleurs avec le soutien de toute la CGT a permis d'obtenir un jugement en notre faveur. De fait, la Direction a été déboutée de toutes ses demandes et aucune condamnation n'a donc été prononcée.
Suite à cette décision du Tribunal, la direction a été beaucoup plus réactive que pour répondre aux revendications des travailleurs. 1 heure après avoir pris connaissance du jugement, la direction envoyait des courriers à plusieurs militants CGT de la Centrale de Gardanne pour leur signifier qu'une retenue sur salaire allait être appliquée en raison d'un dépassement de l'utilisation des heures de délégation.
Cette nouvelle attaque contre les militants de la CGT démontre une fois de plus leur l'objectif.
Les heures syndicales servent uniquement à avoir du temps dans l'unique intérêt des travailleurs. En particulier dans le cadre de la lutte en cours, ces heures sont utilisées à la recherche de projets permettant de garantir un avenir à l'ensemble des travailleurs qui dépendent de l'activité de la Centrale de Gardanne (rencontres d'élus politiques locaux et nationaux, bureau d'étude, préfecture…).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire