Le 17 avril 2018, les fédérations nationales des Mines et de l’Energie et des Ports et Docks ont rencontré la cheffe de cabinet du ministre HULOT, Madame PAPPALARDO.
Cette rencontre, que nous avons obtenue suite au courrier des deux fédérations et aux journées d’actions des 22 et 29 mars 2018, avait pour objectif d’obtenir un moratoire sur la décision de fermeture des centrales à charbon en 2022 et des conséquences qui en découlent.
La réponse du ministère a été très claire. il n’y aura aucun report de l’arrêt des centrales à charbon en 2022.
Les seuls arguments du ministère étant « c’était dans le programme du Président MACRON » et « le Président veut être celui qui changera l’écologie dans le monde et pas qu’en France ».
Aucune concertation, aucune concession, toujours plus de répression… voilà les méthodes du Monarque MACRON et de ses valets, méthodes qui rappellent les plus sombres années de la France !
A cette fin de non-recevoir, les deux fédérations et leurs syndicats concernés vont continuer à interpeller les députés, les sénateurs et autres acteurs de la vie politique et économique afin que cette décision politique et dogmatique soit revue.
De plus, elles s’engagent à créer les conditions nécessaires à l’élévation du rapport de force pour obtenir le moratoire et n’excluent aucune forme et type d’action pour y parvenir.
Nous revendiquons que les centrales thermiques charbon puissent poursuivre leur exploitation au-delà de 2022 !
La FNME CGT exige la tenue d’une table ronde avec l’ensemble des acteurs concernés pour obtenir un avenir pérenne pour chaque site avec des projets complémentaires permettant de garantir l’activité et les emplois de chacun.
Dans ce cadre, la FNME CGT appelle l’ensemble des travailleurs et des syndicats concernés par l’annonce de fermeture des centrales à charbon à s’inscrire pleinement dans le processus de lutte de la Fédération Nationale Mines et Energie CGT et à créer les conditions de la convergence de lutte avec toutes les organisations CGT de proximité pour obtenir satisfaction sur nos revendications.
Le présent est fait de luttes pour que l’avenir nous appartienne !
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