Le 17 avril 2018, une délégation rassemblant les représentants CGT
des travailleurs des centrales charbon et ceux des ports et docks,
ont rencontré la cheffe de cabinet du ministre HULOT, Madame
PAPPALARDO.
S’appuyant sur le programme électoral du Président Macron, la
réponse du ministère a été très claire : il n’y aura
aucun report de l’arrêt des centrales à charbon au-delà de 2021.
Le ministère refuse aussi catégoriquement la proposition de la CGT
d’un moratoire sur le charbon.
Aujourd’hui, les travailleurs doivent faire face à une volonté de
l’État de fermer les centrales charbon sans qu’aucun projet
complémentaire ne permette de garantir le maintien des capacités de
production, de l’activité et des emplois. Les conséquences de ces
choix dogmatiques sont l’augmentation des tarifs de l’électricité,
la suppression des capacités de pointes répondant aux besoins des
usagers et des industriels, la désindustrialisation des territoires
ainsi que la suppression de millier d’emplois.
Ce seront 1000 emplois qui seront supprimés dans les Bouches du
Rhône à un moment où les agents du Service Public de l’Energie
s’engagent dans une lutte pour influer sur le projet de
Programmation Pluriannuelle Energétique. L’énergie relève d’un
droit pour tous. Elle est essentielle à tous les aspects de notre
vie : santé, mobilité, éducation, communication et bien d’autres
qui sont directement liés à son accès.
Le droit à l’Energie pour la population et les entreprises n’est
pas compatible avec la course à la rentabilité financière du
secteur privé. Ce que subissent les salariés de la Centrale de
Gardanne depuis la privatisation de leur entreprise en est la preuve.
Par ailleurs, depuis plusieurs semaines, les agents de la SNCF se
mobilisent fortement pour défendre le droit aux transports partout
et pour tous mais aussi contre la libéralisation du système
ferroviaire.
De plus, la répression violente faite à l’encontre des étudiants
est symptomatique de méthodes fascisantes. Le gouvernement n’hésite
pas à utiliser la force pour matraquer et faire taire toute
tentative de contestation sociale.
Dans ce contexte, les travailleurs de la centrale de Gardanne,
avec leur syndicat CGT, ont décidé de participer en convergence à
toutes les formes d’actions et de luttes à l’appel des
organisations de la CGT.
Le syndicat CGT de la Centrale de Gardanne sera aussi à
l’initiative d’actions régulières au cours des semaines à
venir.
Tous ensembles, nous serons
plus efficaces
pour obtenir satisfaction sur
nos revendications respectives.
Ceux
qui vivent sont ceux qui luttent
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