mardi 17 avril 2018

FERMETURE DU CHARBON = AUGMENTATION DU PRIX DE L'ÉLECTRICITÉ ET 1000 SUPPRESSIONS D'EMPLOIS DANS LE DÉPARTEMENT

Depuis les élections, l'ancien ministre Macron devenu président n'a pas épargné les travailleurs. Toutes les lois portées par son gouvernement et votées par ses député(e)s détruisent peu à peu notre modèle social et enrichissent toujours les puissants.

Le secteur énergétique n'est pas épargné. Macron a annoncé l'arrêt des Centrales charbon d'ici 2021 au plus tard en prétextant vouloir limiter les émissions de CO2. La réalité est toute autre.

Le charbon représente seulement 1% des émissions de CO2 en France. L'impact sur l'environnement de cette décision politique est donc négligeable.

Il n'y a aucune cohérence à fermer des moyens de production au charbon si c'est pour importer de l'électricité des pays frontaliers qui sera produite à partir du même combustible. La France va perdre son indépendance de production électrique.

46% de l'électricité dans le monde est produite à partir du charbon. L'enjeu n'est pas de fermer les 4 centrales restantes en France mais de développer des technologies permettant de limiter l'impact environnemental de la production à partir du charbon et d'exporter ces technologies dans le monde. Contrairement à la fermeture des centrales française, la recherche peut avoir un réel et important impact positif sur l'environnement et sur l’emploi.
De plus, le charbon est la ressource la mieux répartie dans le monde. Le charbon favorise les circuits courts et n'est pas l'objet de conflit guerrier comme d'autres ressources (gaz, pétrole, uranium, lithium...).

La protection de l'environnement ne peut pas rimer systématiquement avec suppressions d'emplois.

Bien au contraire, et y associer la recherche pourrait permettre de créer de nombreux emplois. 

L'activité de la Centrale de Gardanne génère 1000 emplois dans le département des Bouches du Rhône. En France ce sont 5000 emplois qui sont menacés. Le gouvernement ne peut pas prétendre essayer de créer des emplois et en supprimer 5000 sous de faux prétexte.

L'impact pour les usagers se fera sentir directement sur la facture d'électricité.


En effet, supprimer des capacités de production « de pointe » c’est raréfier l’offre et favoriser la spéculation sur le prix de l’électricité. Donc augmenter le prix de l’électricité dans les moments où la population en a le plus besoin. En raréfiant une ressource, on fait augmenter son prix.

Aussi, Les seules réponses concrètes du gouvernement pour passer les pics de consommation sont l'effacement (rémunération des gros consommateurs pour ne pas consommer dans les moments critiques) et le délestage (coupures d'électricité principalement chez les particuliers). À aucun moment la priorité n’est donnée à la réponse aux besoins des usagers et de l'industrie.

La CGT exige un moratoire sur le charbon afin de trouver des solutions d'avenir pour une exploitation responsable du charbon et la mise en place de moyens de production complémentaires permettant de répondre aux besoins des usagers et de l'industrie.


CEUX QUI VIVENT SONT CEUX QUI LUTTENT

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