lundi 8 mars 2021

Communiqué de presse: 8 mars journée de mobilisation des travailleurs de GazelEnergie contre le plan de licenciements



Aujourd’hui 8 mars 2021, à l’appel de l’ensemble des organisations syndicales de l’entreprise, les travailleurs de GazelEnergie se mobilisent une fois de plus pour défendre l’emploi et l’accès à un Service Public de l’énergie de qualité pour la population et les entreprises.

Ils sont en grève pour 24 heures

Ce jour, l’entreprise doit présenter la version définitive de son Plan de Suppressions d’Emplois au Comité Social d’Entreprise (CSE). Lequel doit rendre son avis. Avant qu’il ne soit transmis à la  DIRECCTE pour une éventuelle validation puis mise en œuvre.

Depuis le début de la procédure, le 23 septembre dernier, l’unité d’action des travailleurs et les démarches entreprises par les élus du CSE entreprises auprès de la Justice et de la DIRECCTE, en pointant les aspects illégaux  et les insuffisances de ce PSE ont permis de repousser la consultation de l’organisme par la direction de GazelEnergie. Les élus réaffirment, par ailleurs, qu’en l’état, ce plan ne respecte toujours pas toutes les observations et injonctions faites par la DIRECCTE,

La décision de l’État de stopper la production d’électricité à partir du charbon, prise en 2017 pose question au vu du rôle des centrales françaises dans l’équilibre production consommation d’électricité. Les coupures subies par les entreprises et la population au moment des périodes de froid hivernales en témoignent. Malgré la situation, la direction de Gazelenergies a maintenu ses centrales à l’arrêt. Elle a ignoré l’expression des salariés qui revendiquaient le redémarrage. L’État a fermé les yeux.

La gestion par  le milliardaire tchèque Kretinsky et l’État est claire
.

  • L’un a vendu tous les éléments qui peuvent rapporter de l’argent (groupes gaz en Lorraine et gestion des ventes d’électricité) en 2020.
  • L’autre rédige des ordonnances, toujours en attente de publication, gérant l’exclusion des salariés du Statut des Industries Électriques et Gazières, facilitant leur licenciement, et s’apprête à verser des subventions au premier pour financer les suppressions d’emplois.


Les conséquences sociales vont être lourdes : elles se comptent en milliers d’emplois directs et indirects prêts à être supprimés.

Les travailleurs ne s’en laissent pas compter. Ils savent qu’à ce jour, leur seule option est de travailler à la construction d’un Projet Industriel pour pérenniser les sites industriels, voire  développer l’emploi. Ils se sont organisés en association pour y travailler. Notamment sur les sites de Gardanne  (ATCG) et sur le site de Lucy, Bourgogne (ATCL).

Cette façon de travailler leur permet d’obtenir le soutien de collectivités territoriales telles que la ville de Gardanne, la Métropole de Marseille ou la Région PACA qui envisagent de contribuer ou ou participent déjà au financement de ces projets industriels. De même une convention de partenariat est sur le point d’être signée avec un industriel qui considère que le site de Gardanne et le savoir faire du personnel peuvent être un atout pour son développement.

Au delà de la situation immédiate imposée par la volonté conjuguée de l’État et de Gazelenergie les possibilités d’un nouveau développement des sites et de l’emploi se profile grâce à l’investissement des travailleurs et de leur syndicat CGT.

Ceux qui vivent sont ceux qui luttent

Contact presse

  • Nadir Hadjali : 06  30 86 20 95
  • Nicolas Casoni 06 26 64 63 46 

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